Julien Pouymayon, Avenel : « Nous gardons la méthode de calcul pour l’électrique »
Société du BTP avec 380 employés, Avenel veut intégrer des modèles verts parmi les 229 véhicules immatriculés dans sa flotte, et réfléchit en parallèle à calculer leur TCO.
Julien Pouymayon est responsable QSE et logistique (flotte et bâtiment) chez Avenel.
« Nos métiers regroupent les installations électriques, thermiques, la couverture, le désamiantage, etc., avec cinq agences en France. Nous sommes très souvent sur les routes.
Parmi nos exigences auprès des loueurs : nous leur demandons d’intégrer au moins un VU électrique et un véhicule de fonction électrique ou hybride. Pour plusieurs raisons : d’abord, il faut que nous franchissions le cap ; ensuite, notre président attache une grande importance à l’électrification de la flotte. Nous avons la vision d’une entreprise responsable vis-à-vis des clients et des...
Julien Pouymayon est responsable QSE et logistique (flotte et bâtiment) chez Avenel.
« Nos métiers regroupent les installations électriques, thermiques, la couverture, le désamiantage, etc., avec cinq agences en France. Nous sommes très souvent sur les routes.
Parmi nos exigences auprès des loueurs : nous leur demandons d’intégrer au moins un VU électrique et un véhicule de fonction électrique ou hybride. Pour plusieurs raisons : d’abord, il faut que nous franchissions le cap ; ensuite, notre président attache une grande importance à l’électrification de la flotte. Nous avons la vision d’une entreprise responsable vis-à-vis des clients et des habitants des villes où nous travaillons.
Aujourd’hui, nous avons du mal à amortir les modèles électriques et hybrides. Par exemple, les véhicules d’intervention parcourent plus de 100 km par jour, sans possibilité de faire une pause pour se recharger, et souvent dans des lieux sans borne de recharge électrique. Pour autant, nous avons un contrat avec Alphabet qui a équipé les véhicules avec des capteurs pour en analyser l’utilisation : l’objectif est de savoir s’ils sont éligibles à l’électrique. Le véhicule de société d’un chef de chantier est ainsi éligible : il effectue peu de kilomètres par jour dans un périmètre restreint. Pour l’instant, nous n’en sommes qu’à la phase d’analyse et il faudra aussi que nous installions des bornes.
Pour inclure l’électrique dans le TCO, nous allons créer un poste de dépenses supplémentaire pour la consommation électrique. Tout le reste sera identique. Les infrastructures de recharge seront gérées ailleurs, dans le TCO bâtiment. Nous ajoutons donc une énergie mais gardons la méthode de calcul.
En parallèle, nous n’avons pas intégré de baisse potentielle de la VR des diesel car je travaille en vision faciale, théorique et actuelle ; je n’ai pas de vision prospective du TCO. Je ne regarde pas les évolutions à trois ans par rapport à la fiscalité, je n’en suis pas encore là mais j’aimerais y arriver. En outre, je n’ai pas les ressources pour le faire. Je ne suis accompagné que d’une personne qui gère au quotidien les véhicules et assiste les conducteurs en cas de crevaison, de sinistre, etc. Je suis seul pour la partie budgétaire, et responsable de la flotte mais aussi des bâtiments, des outils et de la partie QSE. »
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