
Selon V-traffic, le nombre de kilomètre d’embouteillages a augmenté depuis un an de + 9,3 % sur le réseau parisien. Sur six ans, l’augmentation s’élève à 22 %. Une dégradation que ni des travaux exceptionnels, ni des conditions météorologiques défavorables ne peuvent expliquer.
Certes, les événements de novembre ont contribué à gonfler les chiffres : la semaine après les attentats, le nombre de kilomètres d’embouteillages a grimpé de 69 %. Mais l’évidence s’impose : rouler en région parisienne devient de plus en plus laborieux. « En 2015, 27 % du parcours quotidien des Franciliens, empruntant les principaux axes d’Île-de-France et le périphérique, a été saturé (circulation à moins de 50 % de la vitesse de référence), contre 22 % en 2014. Pour un trajet de 25 km, cela représente environ 7 km d’embouteillages » pointe l’étude.
Et en 2016, la fermeture de la voie Georges Pompidou, qui permet une circulation rapide sur l’axe est-ouest parisien, devrait contribuer à dégrader encore la situation, pronostique déjà V-Traffic.