La Martiniquaise : une captive et des loueurs multimarques
La Martiniquaise : une captive et des loueurs multimarques
La Martiniquaise, un groupe international spécialisé dans les spiritueux, a fait le choix de la location longue durée comme mode principal de gestion, en recourant aux services d’une captive mais également de loueurs multimarques. Le point sur les avantages et inconvénients de chacune de ces solutions pour cette flotte composée de 210 véhicules.
« Sur les 210 véhicules dont j’ai la responsabilité, 200 sont financés en LLD et une dizaine en achat. À la fin de la première vie de ces derniers, je peux les conserver et les affecter à notre pool en autopartage ou les revendre. Je réserve la LLD aux véhicules dont les kilométrages annuels sont élevés ; a contrario, l’achat se concentre les utilisations les moins intensives », expose Gilles Bouvet, le gestionnaire de flotte de La Martiniquaise.
Gilles Bouvet, gestionnaire de flotte de La Martiniquaise.
Quand de nouveaux collaborateurs arrivent avec un besoin de véhicules non programmé à l’avance, ce responsable peut aussi bénéficier...
« Sur les 210 véhicules dont j’ai la responsabilité, 200 sont financés en LLD et une dizaine en achat. À la fin de la première vie de ces derniers, je peux les conserver et les affecter à notre pool en autopartage ou les revendre. Je réserve la LLD aux véhicules dont les kilométrages annuels sont élevés ; a contrario, l’achat se concentre les utilisations les moins intensives », expose Gilles Bouvet, le gestionnaire de flotte de La Martiniquaise.
Gilles Bouvet, gestionnaire de flotte de La Martiniquaise.
Quand de nouveaux collaborateurs arrivent avec un besoin de véhicules non programmé à l’avance, ce responsable peut aussi bénéficier d’opportunités auprès de mandataires dont les prix sont compétitifs. La car policy limite l’éligibilité des véhicules à 120 g/km de CO2.
Pour les véhicules en LLD, Gilles Bouvet a choisi la Diac avec laquelle il a développé des relations spécifiques, et fait parallèlement appel à des loueurs multimarques. « Mais avec ces derniers, je fais face à de nombreuses difficultés, entre autres pour le suivi. Nous changeons régulièrement d’interlocuteur et les conditions sont régulièrement remises en question. Autre inconvénient, il est impossible de discuter du bien-fondé des frais de restitution. De plus, le commercial n’est jamais notre interlocuteur quand nous appelons la plate-forme. Les responsabilités sont diluées et nous n’obtenons pas satisfaction pour nos demandes », déplore ce responsable.
Les multimarques pour le choix
Ces dix dernières années, La Martiniquaise a travaillé avec sept loueurs différents. « Depuis trois ans, je fais appel à Natixis Car Lease et Athlon avec lesquels, globalement, tout s’est bien passé jusqu’ici. Face aux captives, les filiales de banque et d’autres acteurs ont un avantage décisif : le multimarque », souligne Gilles Bouvet.
En effet, la car policy de l’entreprise se construit sur un tarif catalogue par catégorie avec une somme de 48 000 euros pour le plus haut niveau. S’ils respectent cette somme, les collaborateurs peuvent choisir toutes les marques et les modèles qu’ils veulent. « Résultat : certains véhicules peuvent paraître exotiques. Un acteur multimarque permet d’avoir accès à l’ensemble de l’offre automobile à des prix déjà négociés grâce aux volumes importants qu’il achète chaque année. Les loueurs multimarques sont aussi meilleurs que les captives en matière de conseil ; c’est très important quand le marché évolue avec notamment l’arrivée de l’électrique, les nouvelles normes d’homologation et l’évolution de la fiscalité », note Gilles Bouvet.
Il y a une dizaine d’années, le parc de La Martiniquaise se constituait pour moitié de modèles Citroën et pour moitié de Peugeot. À l’époque, le responsable gérait en plus des VUL. « Je faisais appel à Crédipar (NDLR : Crédipar opère sous la marque PSA Finance France) pour le financement et les services d’une quinzaine de véhicules sur les 180 unités de la flotte de cette époque. Cela s’est très mal passé. Sur les frais de restitution, les échanges ont été catastrophiques et j’ai mis fin au contrat », rappelle Gilles Bouvet.
Des loueurs à challenger
Aujourd’hui, la Diac est efficace, souligne le gestionnaire de parc. « Seul bémol, la captive de Renault peut parfois se montrer rigide et son portail informatique n’a pas beaucoup évolué ces dernières années. Je les ai remis en cause en leur expliquant que je voulais une meilleure qualité de service et nous avons réussi à trouver un accord avec des clauses particulières. À titre d’exemple, comparés aux loueurs multimarques qui sont compétitifs sur ce poste de dépenses, les coûts d’entretien étaient trop élevés. Après discussion, la Diac a revu ses tarifs à la baisse », relate le responsable. Qui poursuit : « Cela étant, les discussions sont parfois encore vives sur les frais de remise en état. C’est toujours un point de friction. À l’issue d’un contrat de cinq ans, Arval voudrait me facturer 250 euros pour une rayure sur une jante. Cette demande est excessive. »
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