
À cette époque, près de 23 % de la flotte était composée de véhicules adaptés au GPL. « Mais depuis six ans, nous diésélisons notre parc », explique Romain Meyer, à la direction des moyens généraux. Les raisons : une offre des constructeurs qui se réduit d’année en année, des contraintes d’entretien et de contrôle technique onéreuses et renforcées sur la partie gaz, ainsi que des difficultés d’approvisionnement.
À l’heure actuelle, la flotte de 450 véhicules inclut 43 % de diesels, autant de modèles essence et plus que 12 % de GPL. Une part amenée à diminuer progressivement : « L’électrique est devenu un nouveau vecteur d’énergie propre, que nous prenons en compte. Nous étudions la faisabilité de l’intégrer dans le parc avec la limite liée à l’autonomie et à la possibilité de recharge sur le secteur en mode domestique », anticipe Romain Meyer. Le conseil général a lancé une phase d’expérimentation avec d’ores et déjà huit véhicules électriques. Son objectif : en inclure une vingtaine d’ici 2015.
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