Le choix de la compagnie
Les années 90 ont vu plusieurs compagnies d’assurance faire l’objet d’un retrait d’agrément, notamment du fait du résultat pénalisant de leurs affaires « flottes ». Quelques autres ont simplement choisi de ne plus pratiquer cette catégorie d’assurance et un désengagement récent montre que cette situation n’appartient pas au passé.
Le marché de l’assurance automobile dans son ensemble doit résister à des facteurs inflationnistes : inflation des coûts matériels et des corporels graves, transfert aux assureurs de l’indexation des rentes « accidents de la circulation », augmentation de la TVA que les assureurs ne récupèrent...
Le choix de la compagnie
Les années 90 ont vu plusieurs compagnies d’assurance faire l’objet d’un retrait d’agrément, notamment du fait du résultat pénalisant de leurs affaires « flottes ». Quelques autres ont simplement choisi de ne plus pratiquer cette catégorie d’assurance et un désengagement récent montre que cette situation n’appartient pas au passé.
Le marché de l’assurance automobile dans son ensemble doit résister à des facteurs inflationnistes : inflation des coûts matériels et des corporels graves, transfert aux assureurs de l’indexation des rentes « accidents de la circulation », augmentation de la TVA que les assureurs ne récupèrent pas, etc. Il est possible que les nouvelles normes de solvabilité imposées aux compagnies conduisent à des retraits partiels ou totaux. Pour ces raisons, le marché « flottes » majore en moyenne de 3 à 5 % les cotisations 2014.
Il faut aussi garder à l’esprit que le niveau de cotisation n’est qu’un élément de l’offre commerciale. La pérennité des bonnes relations et, surtout, les services constituent également des gages de qualité.
Une gestion approximative des sinistres ou des conditions inadaptées de facturation ou de distribution des cartes vertes peuvent pénaliser vos coûts de gestion et vous faire perdre le gain apporté par une cotation favorable.
Le choix de l’assureur
L’intermédiaire d’assurance perçoit l’essentiel de sa rémunération en contrepartie d’une prestation de service, même s’il est indéniable qu’une part de sa commission rémunère un apport d’affaire à une compagnie.
Sa prestation consiste à élaborer des solutions, à optimiser le coût de la couverture ou à administrer des services. Cette collaboration s’inscrit sur la durée et elle se perfectionne avec le temps.
L’agent général d’assurance |
- Il exerce une profession libérale et se trouve surtout présent en province
- Représentant en général une seule compagnie d’assurances, il gère l’informatique de son mandant qui, souvent, ne peut prendre en charge les prestations de service propres aux flottes importantes.
- Il dispose souvent d’un bon crédit auprès de sa compagnie et peut apporter une cotation attractive alliée à un service personnalisé pour les parcs de petite et moyenne importance.
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Le courtier d’assurance |
- C’est un commerçant, mandataire de ses clients pour lesquels il recherche la solution d’assurance la plus adaptée.
- Il est censé pouvoir travailler avec tous les assureurs mais, à l’exception des grands cabinets de courtage, il concentre sa collaboration sur un nombre limité d’entre eux.
- S’il a décidé d’être présent sur le marché de l’assurance « flottes », il s’est doté d’une informatique spécifique, apte à fournir une prestation de service de qualité.
- Sa faculté à trouver des solutions d’assurance adaptées à un prix attractif est fonction de sa spécialisation et de sa collaboration avec les départements flottes chez les assureurs.
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Le loueur |
- Nombre de loueurs longue durée ont mis en place un cabinet de courtage captif, voire même une compagnie d’assurances.
- Le loueur collabore avec un nombre limité d’assureurs mais offre par un canal unique de services étendus dépassant le cadre de l’assurance accessible.
- Sa qualité de loueur lui permet d’optimiser fiscalement la prestation d’assurance en récupérant la TVA sur les réparations des berlines et en proposant une auto-assurance des véhicules dont il a la propriété, permettant ainsi d’échapper à la taxe d’assurance.
- Pour les véhicules en propriété ou appartenant à d’autres loueurs, il se trouve dans la même position qu’un courtier traditionnel.
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L’assurance directe auprès d’une compagnie |
- Même si l’assureur se trouve dispensé de verser une commission d’apport à un intermédiaire, il n’est pas certain que ce sera moins onéreux car l’assureur doit se charger alors des tâches de gestion de l’agent ou du courtier.
- C’est souvent la solution choisie lorsque l’assureur est spécialisé sur un secteur professionnel (exemple : collectivités locales) pour le traitement duquel il s’est structuré et doté de moyens commerciaux et de gestion.
- L’assureur utilisant des intermédiaires a pour pratique de refuser les placements en direct ou de les affecter au représentant local de son réseau
- Souvent, il ne s’est pas doté des applications informatiques pour une gestion adaptée aux flottes. Cela signifie que l’entreprise doit assumer elle-même certaines tâches ordinairement dévolues à un intermédiaire (exemples : répartition des cartes vertes par entité, négociation des renouvellements) ou les sous-traiter à une plate-forme.
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