C’est le cas pour SNEF Telecom. « Dans notre flotte, il a pu arriver qu’un véhicule parcourt jusqu’à 180 000 ou 200 000 km, alors qu’un autre, arrivé à la même date en parc, n’en a parcouru que 50 000 », expose Julien Boussemart, chef de l’agence SNEF Telecom de Bron (69). Pour ce spécialiste des infrastructures de télécommunication, le suivi télématique est donc utile pour les véhicules en location puisqu’il permet si besoin de renégocier les contrats pour en modifier les lois de roulage. Mais il est aussi mis à profit pour les véhicules en acquisition. « Quand les véhicules sont achetés, nous partons sur un amortissement en 48 mois. En...
C’est le cas pour SNEF Telecom. « Dans notre flotte, il a pu arriver qu’un véhicule parcourt jusqu’à 180 000 ou 200 000 km, alors qu’un autre, arrivé à la même date en parc, n’en a parcouru que 50 000 », expose Julien Boussemart, chef de l’agence SNEF Telecom de Bron (69). Pour ce spécialiste des infrastructures de télécommunication, le suivi télématique est donc utile pour les véhicules en location puisqu’il permet si besoin de renégocier les contrats pour en modifier les lois de roulage. Mais il est aussi mis à profit pour les véhicules en acquisition. « Quand les véhicules sont achetés, nous partons sur un amortissement en 48 mois. En effectuant des substitutions de véhicules, on peut atteindre les 72 mois d’utilisation. Le coût des deux dernières années de roulage se limite alors au carburant et à l’entretien courant », conclut ce responsable à la tête de 90 véhicules à 90 % équipés en télématique (lire le témoignage).
Au sein de l’ADMR d’Ille-et-Vilaine, ce suivi des kilométrages par la télématique peut aussi déboucher sur une réorganisation des tournées quand les véhicules roulent trop, ou encore sur l’échange de véhicules si l’opportunité se présente. « Nous organisons des changements de véhicules quand les tournées ne peuvent pas être modifiées. À la moitié du contrat, nous réalisons une étude plus poussée pour effectuer une permutation des véhicules si elle s’impose », précise Mickaël Ropert, gestionnaire d’un parc constitué de 850 véhicules.
Cette association d’aide à domicile en milieu rural est récemment passée à la LLD et en a profité pour se mettre à la télématique avec l’outil son loueur, Arval Active Links. Pour exploiter au mieux la flotte grâce à ce dispositif, Mickaël Ropert a mis en place avec le loueur plusieurs indicateurs qu’il consulte sur son interface de gestion. Avec bien sûr le suivi des kilométrages parcourus : « Avec cet indicateur, nous pouvons identifier si les voitures sont en sur ou sous-roulage et si elles respectent les termes du contrat. Et si cela est nécessaire, nous pouvons alerter les associations locales en cas de dérives », complète ce responsable (lire le reportage).