« Avec la meilleure volonté du monde, un produit qui ne rencontre pas sa clientèle verra sa valeur s’effondrer. À l’opposé, comme dans tout marché régi par un point de rencontre entre une offre et une demande, plus un produit est rare, plus il se vend cher », explique l’OVE.
La détermination de la valeur résiduelle d’un modèle débute même « avant la sortie du véhicule. Entre deux et quatre ans avant son lancement, les professionnels récupèrent l’ensemble des données qui concernent ce futur lancement », rappelle l’OVE.
De quoi s’agit-il ? « De la qualité perçue à neuf, c’est-à-dire à la sortie de l’usine. De la qualité perçue à...
« Avec la meilleure volonté du monde, un produit qui ne rencontre pas sa clientèle verra sa valeur s’effondrer. À l’opposé, comme dans tout marché régi par un point de rencontre entre une offre et une demande, plus un produit est rare, plus il se vend cher », explique l’OVE.
La détermination de la valeur résiduelle d’un modèle débute même « avant la sortie du véhicule. Entre deux et quatre ans avant son lancement, les professionnels récupèrent l’ensemble des données qui concernent ce futur lancement », rappelle l’OVE.
De quoi s’agit-il ? « De la qualité perçue à neuf, c’est-à-dire à la sortie de l’usine. De la qualité perçue à l’usage, c’est-à-dire des conditions dans lesquelles va vieillir le véhicule. Le style et le design possèdent bien sûr un impact sur la valeur résiduelle, tout comme la cohérence du segment sur lequel va évoluer le modèle. La volumétrie du marché est un autre critère car le circuit de revente peut déprécier un produit », détaille l’OVE. Parmi les autres données figurent en bonne place l’image de marque d’un groupe automobile, les motorisations ou encore l’énergie. « Franchir les seuils d’émissions de CO2 générant des malus exagérés revient tout bonnement à se couper des marchés », prévient l’OVE.
Et comme le marché a besoin de chiffres, l’OVE rappelle « qu’il est courant de dire qu’un véhicule haut de gamme vaudra en moyenne 52 % de son prix du neuf trois ans après sa mise sur le marché, un monospace compact ou une compacte s’échangeront plutôt autour de 45 %. Une berline en revanche ne vaudra plus que 40 %, tandis qu’une citadine se maintiendra à 50 % de son prix neuf. »