« À Anglet, l’achat est aujourd’hui privilégié à la LOA ou à la LLD, entre autres pour des raisons comptables. Si les véhicules étaient en location, les loyers seraient considérés comme des dépenses de fonctionnement, donc des charges, alors qu’en achat, il s’agit d’un investissement amorti tous les ans. Deux ans après l’achat, nous récupérons une partie de la TVA, alors qu’avec les charges, nous ne pouvons rien récupérer. Cette récupération permet de regonfler la capacité de financement de la ville.
Sur la question du coût d’acquisition, je suis sûr d’être largement gagnant par rapport à la location. Grâce aux marchés publics et la mise en...
« À Anglet, l’achat est aujourd’hui privilégié à la LOA ou à la LLD, entre autres pour des raisons comptables. Si les véhicules étaient en location, les loyers seraient considérés comme des dépenses de fonctionnement, donc des charges, alors qu’en achat, il s’agit d’un investissement amorti tous les ans. Deux ans après l’achat, nous récupérons une partie de la TVA, alors qu’avec les charges, nous ne pouvons rien récupérer. Cette récupération permet de regonfler la capacité de financement de la ville.
Sur la question du coût d’acquisition, je suis sûr d’être largement gagnant par rapport à la location. Grâce aux marchés publics et la mise en concurrence des prestataires locaux, nous obtenons de très bonnes remises sur le prix d’achat, jusqu’à 35 % certaines années. Nous gardons nos véhicules le plus longtemps possible : une fois amortis, ils ne coûtent presque plus rien à la ville, contrairement à la location avec laquelle nous devrions payer des loyers sur toute la durée du contrat.
Avec l’achat, nous arrivons à gérer notre budget. Même si les coûts ne sont pas lissés mensuellement, à l’image de la location, ils sont davantage transparents, grâce notamment à l’absence de frais financiers. Selon les besoins ou les renouvellements, j’établis et défends un budget prévisionnel qui est ensuite voté. Je fixe ce budget en fonction de l’historique des dépenses des années précédentes, tout en essayant d’avoir un peu de marge en cas d’imprévus. Car si les coûts d’acquisition sont prévisibles, ceux de fonctionnement le sont beaucoup moins. Nous ne sommes jamais à l’abri d’un ennui mécanique qui viendrait grever notre budget. »
LA FLOTTE DE LA MAIRIE D’ANGLET EN CHIFFRES : 108 véhicules dont 110 véhicules légers et 70 poids lourds