Mais sur ce point, les progrès plafonnent depuis vingt ans. Dans les années 90, l’Opel Calibra proposait déjà un coefficient de pénétration dans l’air (CX) record de 0,26. À l’heure actuelle, cette valeur évolue peu ou prou autour de 0,30, avec quelques bons exemples comme la Mercedes CLS coupé (0,26) ou la Toyota Prius III (0,27).
Porte-parole du CCFA, François Roudier met en avant deux contraintes : « Les normes de sécurité en matière de chocs piétons qui imposent des faces avant plus hautes et massives. Et le phénomène des monospaces et des crossovers qui, du fait de leur design, vont à l’encontre du bon sens aérodynamique. » Sans...
Mais sur ce point, les progrès plafonnent depuis vingt ans. Dans les années 90, l’Opel Calibra proposait déjà un coefficient de pénétration dans l’air (CX) record de 0,26. À l’heure actuelle, cette valeur évolue peu ou prou autour de 0,30, avec quelques bons exemples comme la Mercedes CLS coupé (0,26) ou la Toyota Prius III (0,27).
Porte-parole du CCFA, François Roudier met en avant deux contraintes : « Les normes de sécurité en matière de chocs piétons qui imposent des faces avant plus hautes et massives. Et le phénomène des monospaces et des crossovers qui, du fait de leur design, vont à l’encontre du bon sens aérodynamique. » Sans faire de révolution, la Peugeot 208 fait partie des références de la catégorie avec son CX de 0,29. Un bon résultat obtenu grâce à des dimensions revues à la baisse par rapport à la 207 : – 2 cm en largeur et – 1 cm en hauteur. Elle adopte aussi une calandre spécialement étudiée pour optimiser les flux d’air vers le radiateur, des écrans sous caisse, des enjoliveurs spécifiques et un becquet sur certaines versions. Tous ces efforts associés à la maîtrise du poids permettent à la 208 1.4 e-HDi FAP de ne consommer que 3,4 l/100 km en cycle mixte (87 g de CO2).
L’aérodynamisme fait partie des axes d’amélioration des modèles labellisés « verts ». C’est le cas de l’Opel Insignia CTDi EcoFlex (photo) lancée en 2009 qui applique certaines méthodes bien connues. Telles que l’intégration d’un carénage sous le réservoir, une garde au sol abaissée de 10 millimètres pour réduire la surface frontale ou l’obturation partielle de la calandre afin d’optimiser la diffusion de l’air autour de la carrosserie. Plus innovants, les rétroviseurs extérieurs, en forme de drapeau, diminuent de 45 % la traînée aérodynamique par rapport aux précédents.
À cela s’ajoute une multitude d’éléments aérodynamiques : une lèvre souple au niveau du spoiler avant et arrière, un déflecteur au niveau du bas de caisse devant les roues arrière, des angles de pare-chocs avant plus arrondis, etc. Avec à la clé une consommation mixte de 4,3 l/100 km (115 g de CO2), soit quelques précieux grammes de CO2 par rapport à la version normale.
