
Jaguar Land Rover, propriété du groupe indien Tata, avait présenté mi-février dernier son plan « Reimagine » par la voix de son nouveau patron Thierry Bolloré, débarqué de Renault en 2020. L’objectif principal de cette stratégie : débuter en 2025 une électrification de tous ses modèles dont un Defender électrique à batterie BEV dès 2024 (basé sur le Jaguar I-Pace actuel), en plus de l’hybridation de toutes les motorisations.
Un prototype de validation
À terme, en 2036, l’ambition est de parvenir à une gamme 100 % électrique et donc zéro émission. La technologie de la pile à combustible à hydrogène devient donc incontournable – voir les récentes annonces de Stellantis dans les utilitaires ou encore la nouvelle génération de Toyota Mirai ou Hyundai Nexo. Le Land Rover Defender électrifié et à pile à combustible aura donc aussi le privilège de servir de prototype de développement de cette technologie FCEV pour le groupe et ce, dès cette année 2021.
Projet « Zeus »
Ce projet s’inscrit dans un programme gouvernemental britannique plus large baptisé « Project Zeus », en partenariat avec l’équipementier Marelli Automotive System ou encore UK Battery et Delta Motors entre autres.
Aucune autre information n’a filtré sauf un croquis général descriptif du fonctionnement de la pile à combustible (voir ci-dessous). On y constate simplement que la batterie servant de stockage tampon avec le moteur électrique ne sera pas rechargeable, contrairement par exemple à la technologie développée et pilotée par Opel au sein de Stellantis.
