L’Assurance Maladie prolonge son aide à l’équipement

Trois différences notables sont à souligner : l’aide passe de 3 000 à 2 500 euros mais est étendue à plusieurs véhicules, alors qu’elle était limitée à un seul lors de la première opération ; l’option relative au témoin de surcharge, qui augmentait l’aide à 4 000 euros, a été supprimée, tout comme l’exigence de formation du patron de l’entreprise sur deux jours. Il faut dire que la première opération a connu un succès limité, avec un peu moins de 1 500 dossiers déposés auprès de l’Assurance Maladie.

Un défaut d’information peut expliquer que l’initiative n’ait pas été aussi suivie que souhaitée, mais l’exigence liée à la formation a aussi dû freiner bon nombre d’entrepreneurs. « Pour un patron de PME, c’est difficile de se mobiliser deux jours pour une formation », explique Jean-Louis
Wiedemann, chef de service marketing VU et flottes, chez Renault. Les promoteurs de cette seconde initiative en attendent beaucoup, dont les constructeurs associés à cette opération. Les entreprises peuvent adresser leurs dossiers à leur caisse régionale (Carsat) ou à la Cramif pour l’Île-de-France. À ce propos, le site de la Cramif est particulièrement clair (www.cramif.fr/).