Laurence Charriot, Solenis : « Le maître mot : la sécurité d’abord »
Pour sa soixantaine de véhicules en parc, Solenis, fabricant de produits chimiques qui emploie 70 personnes en France, mise avant tout sur la sécurité de ses conducteurs.
Laurence Charriot est responsable des équipements de sécurité et de la formation professionnelle chez Solenis.
Chez Solenis, les véhicules sont loués dans le cadre de contrats qui intègrent l’ensemble des prestations et services (entretien, pneus, assistance, etc.) « Tous sont des VP mais prochainement, les techniciens et les vendeurs auront des camionnettes équipées à l’arrière d’un petit établi. C’est aussi plus pratique pour transporter un peu de matériel », explique Laurence Charriot.
Si aucune procédure particulière n’a été mise en place pour le suivi de l’entretien – « les véhicules sont attribués et chacun est responsabilisé » –, la...
Laurence Charriot est responsable des équipements de sécurité et de la formation professionnelle chez Solenis.
Chez Solenis, les véhicules sont loués dans le cadre de contrats qui intègrent l’ensemble des prestations et services (entretien, pneus, assistance, etc.) « Tous sont des VP mais prochainement, les techniciens et les vendeurs auront des camionnettes équipées à l’arrière d’un petit établi. C’est aussi plus pratique pour transporter un peu de matériel », explique Laurence Charriot.
Si aucune procédure particulière n’a été mise en place pour le suivi de l’entretien – « les véhicules sont attribués et chacun est responsabilisé » –, la sécurité sur route est un impératif. Solenis a déjà fait passer les conducteurs en formation chez Centaure plusieurs fois, et a testé les stages de Beltoise Évolution.
« C’est important de changer, de passer à une autre approche pour éviter le côté répétitif. Chaque formateur a des techniques différentes. Chez Centaure, il y avait une partie théorique, une partie pratique sur circuit et beaucoup de simulation. Ainsi, ils ne nous prévenaient pas que les pneus étaient lisses et l’on se retrouvait en tête à queue. Cela fait réfléchir sur l’entretien des pneus. Ils nous ont également appris le freinage d’urgence et le freinage sur sol humide. Chez Beltoise, nous avons été sensibilisés aux distances de freinage. Nous étions à bord de deux véhicules qui se suivaient en décalé. Le premier a freiné brusquement : le second s’est aperçu alors qu’il était trop près », relate Laurence Charriot.
Cette responsable a aussi apprécié une simulation de code qui « permet de se rendre compte que nous oublions certaines règles, et surtout une formation à l’éco-conduite. Cela s’est fait en trois passages. La première fois, nous conduisions comme d’habitude. Lors du deuxième passage, le formateur a donné des conseils et des indications pour mieux conduire tout en consommant moins de carburant. Lors du dernier passage, nous avons appliqué les conseils. Le résultat sur la consommation affichée par l’ordinateur de bord a été très probant ! » Que ce soit chez Centaure ou Beltoise, les conseils sont très utiles : « Par exemple, j’ai découvert que faire toujours le même trajet est plus dangereux car on devient moins attentif », souligne-t-elle.
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