Laurence Pradeau est gestionnaire du parc et membre du CHSCT de Quantum France.
« C’est important de fixer des cadres. L’entreprise doit assurer la sécurité de ses collaborateurs et mener des actions de prévention, ce que nous faisons avec le document unique d’évaluation des risques professionnels. Mais l’entreprise doit aussi se couvrir », affirme Laurence Pradeau.
Le collaborateur doit présenter son permis quand il dispose d’une voiture et signer une procédure d’utilisation des véhicules de fonction. « Cette procédure stipule la nécessité de détenir un permis en cours de validité et celle de signaler à sa hiérarchie tout retrait ou suspension,...
Laurence Pradeau est gestionnaire du parc et membre du CHSCT de Quantum France.
« C’est important de fixer des cadres. L’entreprise doit assurer la sécurité de ses collaborateurs et mener des actions de prévention, ce que nous faisons avec le document unique d’évaluation des risques professionnels. Mais l’entreprise doit aussi se couvrir », affirme Laurence Pradeau.
Le collaborateur doit présenter son permis quand il dispose d’une voiture et signer une procédure d’utilisation des véhicules de fonction. « Cette procédure stipule la nécessité de détenir un permis en cours de validité et celle de signaler à sa hiérarchie tout retrait ou suspension, ainsi que la possibilité pour l’entreprise de récupérer le véhicule et de le réaffecter », précise-t-elle.
En outre, le collaborateur doit signer une fois par an une déclaration sur l’honneur qui notamment « l’encourage à signaler toute situation pouvant à court ou moyen terme mettre en péril son habilitation à la conduite, lorsque le nombre de points atteint un seuil insuffisant pour poursuivre l’activité professionnelle dans des conditions sereines et sécurisantes. »
« Nous n’avons pas le droit de demander à connaître ce nombre de points, reprend Laurence Pradeau, mais nous pouvons insister sur la vigilance. Nous mettons d’ailleurs dans ce texte le lien internet de la préfecture où la personne peut se renseigner sur ses points. Et le cas échéant, nous facilitons sa disponibilité pour un stage de récupération. Mais nous ne finançons pas ce stage qui tient de la responsabilité du salarié. »
Dans la pratique, « cela se fait dans la confiance et le dialogue. Le conducteur sait que nous recevons ses contraventions et que nous voyons les retraits de points liés à son véhicule. La désignation a généré une prise de conscience, ce qui n’est pas négligeable. Et le conducteur est le premier à craindre un retrait de permis. Ceci dit, nous n’avons jamais eu de collaborateur dans ce cas de figure », spécifie cette gestionnaire. Qui parie sur la communication au fil de l’eau par le biais de supports proposés sur le site de la Sécurité Routière et de quizz. « Il y a des gommes, des crayons, ils peuvent s’exercer seul ou à plusieurs », ajoute-t-elle.