De quelle manière abordez-vous la notion de TCO ?
Chez Eiffage, la coordination des achats définit une grille de véhicules de fonction et une d’utilitaires, ensuite appliquées dans chaque branche selon les besoins. Nous abordons la question du TCO à deux niveaux, prévisionnel et réel. Le TCO prévisionnel prend en compte le prix d’achat négocié avec le constructeur, le loyer issu de la négociation avec les loueurs pour les couples durée/kilométrage ciblés, la consommation théorique, un coût prévisionnel de maintenance et l’impact des émissions de CO2. Le TCO réel reprend ces postes auxquels s’ajoutent l’assurance et les frais de carrosserie...
De quelle manière abordez-vous la notion de TCO ?
Chez Eiffage, la coordination des achats définit une grille de véhicules de fonction et une d’utilitaires, ensuite appliquées dans chaque branche selon les besoins. Nous abordons la question du TCO à deux niveaux, prévisionnel et réel. Le TCO prévisionnel prend en compte le prix d’achat négocié avec le constructeur, le loyer issu de la négociation avec les loueurs pour les couples durée/kilométrage ciblés, la consommation théorique, un coût prévisionnel de maintenance et l’impact des émissions de CO2. Le TCO réel reprend ces postes auxquels s’ajoutent l’assurance et les frais de carrosserie.
Comment travaillez-vous ces différents postes ?
L’optimisation est notre cheval de bataille quotidien. Le premier TCO nous permet de choisir a priori le bon contrat chez le bon loueur pour un véhicule donné. Le second nous amène à nous pencher sur la dépense d’usage. Lors de l’acquisition, nous cherchons à trouver le juste équilibre entre attrait du véhicule et coût maîtrisé, tout en veillant à la sécurité et à l’environnement. La politique d’attribution reste notre premier levier.
Quels autres leviers actionnez-vous ?
Au quotidien, le gestionnaire de flotte scrute régulièrement les postes du TCO réel pour vérifier la conformité de l’usage au contrat, la réalisation des opérations de maintenance, la consommation et l’accidentologie. La gestion du contrat et le suivi des consommations demeurent des leviers majeurs de réduction des coûts d’usage : nous établissons des contrats en direct et à l’échelle du groupe avec les pneumaticiens, les prestataires de vitrage, de carrosserie, ainsi que pour les véhicules de remplacement.
Maîtrisez-vous votre coût de gestion ?
Lorsque l’on pousse la réflexion sur le TCO, il faut en effet prendre en compte le coût de la gestion. Nous avons choisi de garder la gestion en interne pour mieux analyser les postes de dépenses et peser sur chacun d’entre eux dans le respect de notre culture : nous n’allons pas seulement chercher des coûts bas mais des coûts maîtrisés. Nous regardons de près les fournisseurs avec lesquels nous travaillons et nous construisons des partenariats pour renforcer la qualité de service.
Disposez-vous d’un outil spécifique ?
Notre gestion ne repose plus sur des tableaux Excel mais sur un logiciel dédié déjà employé par trois branches du groupe. Il facilite l’intégration des données, aide à l’analyse de tous les coûts et isole des pistes de travail sur le TCO. Il a significativement amélioré la gestion des contrats, limité les cycles de travail et évité de déraper sur des suivis inopportuns.
La flotte d’Eiffage en chiffres
23 000 véhicules à l’échelle du groupe en France dont 70 % d’utilitaires et 30 % de VP, tous de marques françaises