« Le secteur public est plus dynamique avec des solutions dans des mairies et des ministères. Les entreprises du secteur privé s’intéressent de plus en plus au sujet mais ont du mal à franchir le pas. Beaucoup d’appels d’offres sont lancés mais peu aboutissent », constate sur ce sujet Grégory Ducongé, directeur général du prestataire d’autopartage Vulog.
Selon ce dernier, le déploiement de l’autopartage nécessite un changement important de mentalité : « Si les entreprises expriment une volonté en ce sens, elles s’arrêtent devant l’investissement qu’elles identifient immédiatement, contrairement aux bénéfices qui n’apparaissent que dans un...
« Le secteur public est plus dynamique avec des solutions dans des mairies et des ministères. Les entreprises du secteur privé s’intéressent de plus en plus au sujet mais ont du mal à franchir le pas. Beaucoup d’appels d’offres sont lancés mais peu aboutissent », constate sur ce sujet Grégory Ducongé, directeur général du prestataire d’autopartage Vulog.
Selon ce dernier, le déploiement de l’autopartage nécessite un changement important de mentalité : « Si les entreprises expriment une volonté en ce sens, elles s’arrêtent devant l’investissement qu’elles identifient immédiatement, contrairement aux bénéfices qui n’apparaissent que dans un second temps. » En revanche, les administrations se donnent les moyens d’investir avec des projets structurés de baisse du nombre de leurs véhicules.
Pour Grégory Ducongé, le marché ne décollera pas dans les mois à venir mais son avenir est assuré : « Les opérateurs avec lesquels nous travaillons sur le marché grand public seront les mieux placés demain pour cibler la clientèle des entreprises. Leurs flottes partagées serviront aux déplacements professionnels pendant la semaine et au grand public au cours du week-end. »
Autre élément à prendre en compte : l’installation de boîtiers dans les véhicules constitue aujourd’hui un frein. « Demain, les véhicules seront communicants de manière native et il sera plus facile de déployer un service d’autopartage. D’ici trois à quatre ans, le marché va exploser », conclut Grégory Ducongé.