Le lavage sans eau serait resté longtemps assez peu connu des flottes, en tout cas avant ces deux dernières années, et notamment avant l’été dernier, au cours duquel plusieurs départements se sont trouvés en état de sécheresse, avec donc des restrictions d’eau. Résultat, les spécialistes du lavage sans eau bénéficient d’opportunités nouvelles de développement et ils en profitent. « Cette prise de conscience concerne les entreprises de toutes les tailles », affirme Yannick Martinez, responsable communication du prestataire CosmétiCar.
La consommation d’eau ne constitue pas le seul...
Le lavage sans eau serait resté longtemps assez peu connu des flottes, en tout cas avant ces deux dernières années, et notamment avant l’été dernier, au cours duquel plusieurs départements se sont trouvés en état de sécheresse, avec donc des restrictions d’eau. Résultat, les spécialistes du lavage sans eau bénéficient d’opportunités nouvelles de développement et ils en profitent. « Cette prise de conscience concerne les entreprises de toutes les tailles », affirme Yannick Martinez, responsable communication du prestataire CosmétiCar.
La consommation d’eau ne constitue pas le seul avantage écologique de ce système de nettoyage qui utilise aussi des produits sans impact sur l’environnement. Les acteurs du secteur n’emploient cependant pas le même type de produits pour nettoyer. CosmétiCar ferait ainsi appel à « de la chimie éco-responsable, selon Yannick Martinez, sans nocivité pour l’environnement, ce qui a été prouvé par un organisme extérieur. » Sineo, pour sa part, recourt aux services d’un laboratoire qui s’est spécialisé dans les produits biodégradables. « Ce laboratoire faisait partie d’un grand groupe industriel et a voulu donner une seconde vie à des déchets agricoles », relate Hervé Casquet, dirigeant de Sineo. Qui emploie donc cette solution pour nettoyer les véhicules de ses clients flottes.
Pour autant, tout est-il maîtrisé sous l’angle environnemental ? « Sans doute reste-t-il des progrès à faire pour nettoyer par exemple le tableau de bord d’une voiture. Il existe des produits écologiques mais ils ne sont pas jusqu’ici assez performants pour rendre au tableau de bord le brillant que des produits chimiques peuvent apporter. Pareillement, il y a sans doute encore du travail pour une totale décarbonation de l’entreprise, pour certains matériels employés comme les flacons achetés. Mais pour l’essentiel, la solution proposée est très intéressante pour les flottes », argumente Hervé Casquet.