Une raison à cela : les ventes aux loueurs de courte durée participent aux ventes dites « tactiques » des constructeurs. Grâce aux quantités mises en circulation par ce canal, les constructeurs peuvent accroître la visibilité de certains modèles et modifier leurs courbes de ventes à la hausse. Et cette année, ces ventes se font d’autant plus stratégiques qu’elles pourraient participer à l’atteinte des objectifs de la norme européenne « CAFE ».
Pour rappel, celle-ci fixe aux constructeurs un objectif à atteindre en termes d’émissions moyennes de CO2 pour les véhicules vendus dans l’année, sous peine de sanctions financières. Du côté de la LCD,...
Une raison à cela : les ventes aux loueurs de courte durée participent aux ventes dites « tactiques » des constructeurs. Grâce aux quantités mises en circulation par ce canal, les constructeurs peuvent accroître la visibilité de certains modèles et modifier leurs courbes de ventes à la hausse. Et cette année, ces ventes se font d’autant plus stratégiques qu’elles pourraient participer à l’atteinte des objectifs de la norme européenne « CAFE ».
Pour rappel, celle-ci fixe aux constructeurs un objectif à atteindre en termes d’émissions moyennes de CO2 pour les véhicules vendus dans l’année, sous peine de sanctions financières. Du côté de la LCD, on trouve ainsi dans les catalogues quelques hybrides mais l’offre de motorisations n’est pour l’instant pas bouleversée. « Notre flotte évolue vers des modèles plus économiques et compacts là où nous proposions auparavant de grandes berlines », pointe François Laurain, en notant que la demande suit pour ces modèles.
Un prestataire comme Europcar développe également une flotte de véhicules propres, GNV ou électriques. Fin 2019, le loueur commandait ainsi 50 Kia e-Niro dans le cadre de Drive and Charge. Montée en partenariat avec la filiale d’EDF, Izivia, cette offre comprend un accès à 25 000 bornes de recharge. Une prestation qui s’inscrit dans la stratégie Shift 2023 du loueur, pour une extension de ses offres commerciales à des solutions de mobilité.
« Nous allons atteindre les 70 agences à la fin 2020, capables de louer des véhicules propres », anticipe François Laurain. Mais avec une limite liée à la possibilité d’installer les infrastructures ad hoc. « C’est facile pour nos implantations en ville, plus difficile pour celles dans les gares ou les aéroports », nuance ce responsable. La demande en tout cas est au rendez-vous, notamment celle des grandes entreprises soucieuses de comptabiliser dans leur bilan carbone les déplacements issus des locations courte durée.