Le groupe Labatut, des livraisons en train et en bateau
Le groupe Labatut, des livraisons en train et en bateau
Précurseur, le groupe Labatut a fait circuler il y a quelques années une péniche tout au long de la Seine, avec des véhicules électriques prenant le relais à chaque halte parisienne.
Jean-François Mounic, directeur général du groupe Labatut
« Il s’agissait d’une péniche Freycinet adaptée qui a servi de démonstrateur pour vérifier la pertinence du projet.Dans ce cadre, nous avons travaillé avec la région et le département. En l’occurrence, le projet n’était pas rentable mais nous réfléchissons à une péniche véritablement adaptée. Nous verrons si cela est pertinent mais les tarifs seront nécessairement plus chers », relate Jean-François Mounic.
Le groupe Labatut réfléchit aussi au transport par rail qu’il a utilisé il y a quelques années, notamment par le biais d’un sillon ferroviaire entre le site de Trappes et les usines...
Jean-François Mounic, directeur général du groupe Labatut
« Il s’agissait d’une péniche Freycinet adaptée qui a servi de démonstrateur pour vérifier la pertinence du projet.Dans ce cadre, nous avons travaillé avec la région et le département. En l’occurrence, le projet n’était pas rentable mais nous réfléchissons à une péniche véritablement adaptée. Nous verrons si cela est pertinent mais les tarifs seront nécessairement plus chers », relate Jean-François Mounic.
Le groupe Labatut réfléchit aussi au transport par rail qu’il a utilisé il y a quelques années, notamment par le biais d’un sillon ferroviaire entre le site de Trappes et les usines de production d’un client italien. « Cela représentait environ 3 000 camions par an retirés de la route. Mais il y a un problème de flexibilité du rail : pour y recourir, il faut un train complet et non un wagon. Mais le principe n’en reste pas moins intéressant et nous allons y revenir », avance Jean-François Mounic.
Pour Deret Transporteur, Patrick Maillet reste dubitatif : « À 95 % les marchandises sont livrées par des camions que l’on ne remplacera pas par des barges ou du chemin de fer », souligne-t-il. En pointant que ces modes de transport ont du sens sur de longues distances mais pas lorsque les commandes se font en flux tendu. « Il faudrait que les consommateurs et les chargeurs changent de mentalité, sinon ces modes de transport sont voués à l’échec », conclut-il.
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