ALD International a connu une année 2011 record sur le marché du véhicule d’occasion et déploie une nouvelle organisation pour réduire ses frais de logistique et de stockage.
Comment s’oriente le marché du VO à l’échelle internationale ?
L’année 2011 a été très bonne et nous avons atteint un nouveau record en termes de volumes de ventes avec 175 000 VO écoulés contre 151 000 en 2010. La part des ventes aux marchands via internet connaît une progression importante, en hausse de 26 % par rapport à 2010. À travers notre plate-forme ALD carmarket, nous avons vendu 70 000 VO dans quatorze pays en 2010. En 2011, nous avons élargi notre marché...
ALD International a connu une année 2011 record sur le marché du véhicule d’occasion et déploie une nouvelle organisation pour réduire ses frais de logistique et de stockage.
Comment s’oriente le marché du VO à l’échelle internationale ?
L’année 2011 a été très bonne et nous avons atteint un nouveau record en termes de volumes de ventes avec 175 000 VO écoulés contre 151 000 en 2010. La part des ventes aux marchands via internet connaît une progression importante, en hausse de 26 % par rapport à 2010. À travers notre plate-forme ALD carmarket, nous avons vendu 70 000 VO dans quatorze pays en 2010. En 2011, nous avons élargi notre marché VO à six nouveaux pays et avons écoulé 85 000 véhicules via cette plate-forme, soit 37 % de la totalité de nos volumes. En France, notre filiale a revendu 44 059 VO en 2011. ALD carmarket a écoulé 32 % de ces volumes. Les ventes à professionnels pèsent 38 %, celles aux particuliers 5 %, celles à l’export 18 % et les ventes aux conducteurs 6 %.
Les ventes de VO conditionnent vos calculs de valeurs résiduelles et représentent l’une des variables pour fixer le montant des loyers. Comment améliorer encore vos résultats sur votre activité de remarketing ?
Nous travaillons sur nos méthodes. Cette année, nous testons la délocalisation de l’inspection du véhicule sur le lieu de la restitution pour accélérer le processus de vente. Grâce à cette nouvelle organisation, nous diminuons les frais liés à la logistique et au stockage. L’économie devrait s’élever à 8 à 10 millions d’euros par an. Nous avons débuté par la France et l’Italie qui servent de pilotes pour tester ces procédures. Si ces expériences s’avèrent concluantes, nous dupliquerons cette organisation dans dix à douze pays dans les prochaines années. Dans ce but, nous collaborons avec deux sociétés spécialisées dans l’e-expertise.
Quelles sont vos projections pour 2012 ?
Nous sommes optimistes sur le maintien des prix et la réussite du déploiement de notre organisation. Les deux premiers mois ont été difficiles, mais le marché VO va rebondir. Il existe un équilibre entre l’offre et la demande. De plus, les pays de l’Europe de l’Est s’ouvrent à nouveau alors qu’ils s’étaient fermés en 2009 quand, au plus fort de la crise, leurs monnaies s’étaient effondrées. Aujourd’hui, les VR de notre portefeuille sont plus sûres et encore plus proches des marchés VO.
Comment internet a-t-il changé la donne en matière de revente ?
Avec le développement du web, les marchés VO se sont internationalisés. Les valeurs de revente diffèrent de moins en moins d’un pays à l’autre. Cette situation a un inconvénient : il existe moins de possibilité d’arbitrage. Quand un pays se ferme, l’ensemble des marchés est plus difficile.