« Créé en 2010, BPCE Achats a développé une démarche automobile au service de ses entreprises adhérentes. Soit plusieurs dizaines de parcs dont les plus gros atteignent 300 véhicules, plutôt qu’une flotte homogène et intégrée. À la diversité des besoins s’ajoute celle des approches : le sujet est très cadré chez Natixis, en termes de car policy et de règles d’attribution, tandis que d’autres entités laissent plus de choix aux collaborateurs sur la base de plafonds budgétaires (prix remisés ou loyers). L’enjeu est de répondre à l’ensemble de ces besoins en proposant un référencement de modèles et de versions dans les différents segments. Une sélection jugée pertinente puisqu’elle est aujourd’hui suivie à environ 95 %.
Pour renouveler le catalogue chaque année, l’évaluation croise désormais critères budgétaires et environnementaux dans une optique en coût complet intégrant la fiscalité ou la consommation de carburant. De fait, les véhicules les moins polluants s’avèrent généralement les moins coûteux à l’usage, et souvent les moins chers à financer via les loueurs. En pratique, le TCO des véhicules mis à la route recule chaque année depuis 2010.
Pour le segment B2 – les citadines pour une bonne moitié des besoins –, un seul modèle est retenu depuis 2011, contre deux auparavant. Le choix s’est porté sur des C3 en motorisation e-Hdi qui affichent entre 87 et 89 g d’émissions de CO2. La concurrence était forte avec d’autres modèles assez similaires mais le TCO de la C3 était plus favorable. Sans compter que la concentration assure plus de poids dans la négociation, avec plusieurs centaines de renouvellements sur l’année.
Sur le segment C, le second en volume, deux modèles ont été retenus, notamment pour répondre à des besoins différenciés de véhicules de service ou de fonction. Au-delà de cette concentration, BPCE fait en sorte d’assurer une présence des constructeurs français non retenus sur les autres segments afin d’équilibrer les relations, dans une optique relevant du management de la relation fournisseurs.
Le choix est plus ouvert pour les véhicules de fonction (avec des références en berline, break et mono-space) et les voitures de direction (508, DS5, Audi ou BMW). Sans oublier deux catégories introduites il y a deux ans : les hybrides (DS5, 3008 et 508 cette année) et les électriques (C-Zéro, iOn, Zoé, Kangoo Z.E. et même Twizy). Il n’y a guère de levier de négociation dans ces segments pour le moment, mais le référencement constitue un signal envoyé en interne et un soutien à ces nouvelles offres. »
La flotte de BPCE en chiffres
• 7 500 véhicules en France dont moins de 15 % de VU et de véhicules de société
• Plusieurs dizaines de millions d’euros de dépenses