Le TCO entre prévu et prévisible

La confusion autour de cette notion n’est pas forcément intentionnelle : difficile pour un loueur ou un constructeur d’anticiper les conditions d’usage d’une voiture dans l’entreprise.

Le TCO recoupe le plus souvent deux notions différentes. La première est celle du TCO « prédictif » qui permet de comparer des modèles proposés sur le marché. Cette notion englobe la consommation théorique et le poids de la fiscalité. Sa nature prédictive n’empêche pas d’affiner ce TCO, notamment en anticipant les évolutions d’une fiscalité rarement orientée à la baisse…

La seconde notion, le TCO d’usage, ajoute au TCO prédictif l’ensemble des coûts générés par l’utilisation de la voiture. Le TCO regroupe alors une large gamme de coûts : frais de location, carburant, amendes, tickets de parking et d’autoroute, changements de pneus, sinistralité, etc. : autant de frais dont les montants restent difficiles à anticiper et qui génèrent eux-mêmes des coûts de gestion. « Une voiture qui roule, c’est pratiquement un événement par jour », rappelle à ce propos le consultant Robert Maubé. En soulignant qu’un véhicule connaît globalement 200 événements par an, avec à la clé autant d’actions pour le gestionnaire de flotte : traitement de facture ou de note de frais, événement comptable, etc.