Pour Jean-Pierre Laur, directeur commercial de Profil +, comme pour ses confrères, le TPMS devient une réalité avec l’arrivée des premiers pneus dotés de cette technologie dans les réseaux.
Outre un travail didactique auprès des entreprises, Point S a défini des procédures spécifiques à cet équipement. « Les gestionnaires de flotte n’étaient pas au courant de l’obligation d’en équiper les véhicules neufs à partir du 1er novembre 2014, observe Pascal Gradassi, directeur commercial. Nous avons mené une campagne pour les informer. »
Arrivant peu à peu dans les réseaux au fil des changements de pneus, le TPMS implique une gestion différente selon la solution technique retenue par les constructeurs. S’il est couplé à l’ABS, les réseaux n’ont pas à intervenir. En revanche, lorsque le capteur est installé sur la valve, le système doit être réinitialisé. Les réseaux ont donc dû se doter de matériel pour répondre à cette exigence.
Équipée, une valve est facturée 50 euros contre 1 à 2 euros sans capteur. Chez Point S, le démontage et le remontage reviennent à 13 euros quand le pneu n’est pas doté du TPMS, contre 19 à 21 euros dans le cas contraire. Lorsque les pneus hiver sont stockés sur les roues, leurs capteurs n’ont pas à être réinitialisés et aucune manipulation n’est nécessaire.
« Le TPMS accroît la connaissance des conducteurs en matière de pression, estime Rodolphe Noulin, directeur de Speedy Fleet. Cet équipement a un impact direct : les conducteurs se présentent spontanément dans les réseaux pour faire regonfler leurs pneus quand ils constatent une anomalie. »