Le métier de gestionnaire de flotte est-il reconnu ?
Pour nombre d’entreprises, l’automobile n’est toujours pas un investissement comme un autre. À ce titre, aucun effort particulier de gestion n’est réalisé pour ce produit encore souvent banalisé. Mais le métier de gestionnaire de flotte est en voie de professionnalisation : de plus en plus d’entreprises ont compris que le véhicule de fonction, indispensable à la bonne réalisation des missions confiées aux collaborateurs, constitue un outil de production à part entière qu’il faut savoir gérer.
Qu’en pensent les directions générales ?
Peu réalisent que la voiture est un marqueur visible...
Le métier de gestionnaire de flotte est-il reconnu ?
Pour nombre d’entreprises, l’automobile n’est toujours pas un investissement comme un autre. À ce titre, aucun effort particulier de gestion n’est réalisé pour ce produit encore souvent banalisé. Mais le métier de gestionnaire de flotte est en voie de professionnalisation : de plus en plus d’entreprises ont compris que le véhicule de fonction, indispensable à la bonne réalisation des missions confiées aux collaborateurs, constitue un outil de production à part entière qu’il faut savoir gérer.
Qu’en pensent les directions générales ?
Peu réalisent que la voiture est un marqueur visible de leur style de management. Et les bénéficiaires de véhicules sont souvent des nomades qui passent bien plus de temps à l’extérieur ou dans leur voiture qu’au siège. Finalement, en cas de problème, c’est parfois aux gestionnaires que ces personnes parlent le plus au sein de l’entreprise. Mais nous assistons à un lent mouvement de fond en faveur de la reconnaissance du métier de gestionnaire qui se structure autour de la notion de TCO, notion encore relativement récente et parfois peu comprise.
Peut-on parler de prise de conscience autour du TCO ?
Bon nombre de sociétés ne prennent en compte que la partie émergée de l’iceberg, à savoir le coût d’achat (ou les loyers), qui ne pèse en réalité qu’un tiers du coût de détention d’un véhicule. Reste encore à intégrer les deux autres tiers, représentés à parts égales par le poste d’exploitation et de gestion, ou de non-gestion du véhicule. C’est bien là la première mission du gestionnaire : faire reconnaître ce métier extrêmement complexe.