Le vélo pour baisser les coûts

Ainsi, le vélo, électrique ou non, se fait progressivement une place au sein des flottes. « Dans le courant de mars ou d’avril prochain, nous allons intégrer des vélos électriques dans notre pool. Nous avons l’espoir que les agents y recourent et nous allons faire une importante communication pour les y inciter », indique Patrick Nowicki pour la mairie de Lyon.

Pour d’autres, comme la communauté urbaine de Cherbourg, les avantages des vélos électriques ne sont plus à démontrer. « Nous en avons une dizaine et ce n’est pas si anecdotique que cela, note Dominique Jacqueline. Et ils sont très bien employés : nous nous apercevons que des vélos parcourent plus de kilomètres que certaines voitures. Les utilisateurs se rendent compte que l’on va partout avec et que l’on se gare sans problème à proximité de sa destination. Pour des métiers comme ceux de la voirie, c’est même plus intéressant parce que l’on voit mieux la route. »

Un constat qui montre que le vélo peut être une des solutions envisagées dans le cadre d’une réflexion globale sur la flotte, étendue à la mobilité des personnels, ce que préconise l’Ademe. « Au lieu de se déplacer, ne peut-on pas organiser des téléconférences ou utiliser le vélo de service si l’on se situe dans un rayon de 3 km de sa destination ? », interroge Sébastien Bourcier, ingénieur responsable des transports pour l’Ademe en Poitou-Charentes.