« Pour ces zones géographiques, une voiture électrique doit être vendue avec ses batteries, estime Autovista. Or, dans le cas de la Renault Zoé ou du contrat Leaf Flex, ces équipements restent la propriété du bailleur. Le nouveau propriétaire du VO doit donc reprendre le contrat de location du précédent propriétaire ou en souscrire un nouveau : un réel obstacle hors de l’Hexagone. »
Le spécialiste de l’information automobile estime la valeur résiduelle de la Leaf à 39 % (14 000 euros) après 36 mois et 30 000 km, celle d’une Leaf Flex dans les mêmes conditions à 43 % (12 800 euros). Autre constatation d’Autovista, « les Citroën C-Zéro et les P...
« Pour ces zones géographiques, une voiture électrique doit être vendue avec ses batteries, estime Autovista. Or, dans le cas de la Renault Zoé ou du contrat Leaf Flex, ces équipements restent la propriété du bailleur. Le nouveau propriétaire du VO doit donc reprendre le contrat de location du précédent propriétaire ou en souscrire un nouveau : un réel obstacle hors de l’Hexagone. »
Le spécialiste de l’information automobile estime la valeur résiduelle de la Leaf à 39 % (14 000 euros) après 36 mois et 30 000 km, celle d’une Leaf Flex dans les mêmes conditions à 43 % (12 800 euros). Autre constatation d’Autovista, « les Citroën C-Zéro et les Peugeot iOn sont littéralement bradées par les vendeurs professionnels. »
Dominique Allain, directeur général d’Autovista France, met en garde sur l’évolution des véhicules électriques. Si les volumes augmentaient d’une manière importante, des problèmes pourraient surgir. Déjà l’autonomie des Zoé s’est beaucoup renforcée depuis la première génération.
« Les acheteurs pourraient se poser la question de la légitimité de l’achat d’un véhicule électrique en VO alors que les technologies évoluent rapidement et que les modèles neufs bénéficient d’aides de la part de l’État », observe Dominique Allain.
Quant à Renault, premier vendeur de véhicules électriques neufs au monde, il n’envisage un afflux de modèles sur le marché du VO qu’à partir de 2017, à l’issue des contrats de 36 mois. Le volume estimé sera alors de 2 à 3 000 unités.
« Ces véhicules vont arriver avec 35 000 km au compteur, explique Serge Pietri, directeur de Renault Véhicule Occasion. Nous serons capables de les revendre à 9 500 euros, soit au niveau des Clio. L’électrique ne sera pas un problème, mais une opportunité de diversifier notre offre. De plus, la future interdiction de pénétrer dans Paris avec des diesels sera positive pour ce type de modèle. »
Renault met aussi en avant la solidité des moteurs électriques et la possibilité de remplacer les batteries pour écouler l’ensemble des volumes et obtenir de bonnes valeurs de revente sur le marché du VO.
Mais, pour l’heure, les faibles volumes ne permettent pas de dégager de grandes tendances avec certitude. Rendez-vous est pris dans un à deux ans.