« Les VUL ne sont pas vraiment adaptés. Avec l’équipement et les deux salariés, nos véhicules pèsent déjà 2,8 à 2,9 t. La charge disponible pour le matériel de chantier est donc faible. Cela nous est déjà arrivé d’avoir un véhicule immobilisé pour surcharge », illustre Didier Mara, responsable QHSE de Cotrelec, entreprise du BTP. « La surcharge des véhicules est un facteur de danger. Le véhicule a une moins bonne tenue de route, et des capacités de freinage plus limitées. Cela provoque également une usure des pneumatiques », complète Denis André, responsable du centre de formation à la sécurité automobile Centaure IdF.
« Les VUL ne sont pas vraiment adaptés. Avec l’équipement et les deux salariés, nos véhicules pèsent déjà 2,8 à 2,9 t. La charge disponible pour le matériel de chantier est donc faible. Cela nous est déjà arrivé d’avoir un véhicule immobilisé pour surcharge », illustre Didier Mara, responsable QHSE de Cotrelec, entreprise du BTP. « La surcharge des véhicules est un facteur de danger. Le véhicule a une moins bonne tenue de route, et des capacités de freinage plus limitées. Cela provoque également une usure des pneumatiques », complète Denis André, responsable du centre de formation à la sécurité automobile Centaure IdF.
Un décret du 4 avril 2011 (n° 2011-368) vient d’ailleurs de durcir les sanctions : désormais, pour chaque dépassement de 0,5 t au-delà du poids autorisé, l’entreprise devra s’acquitter d’amendes cumulatives de quatrième classe (90 euros pour l’amende minorée, 135 euros pour l’amende simple et 375 euros pour l’amende majorée) pour chaque tranche de dépassement de 0,5 t du PTAC ou PTRA ou de dépassement de 0,3 t pour la charge à l’essieu. Un dépassement de plus de 5 % entraîne en outre une immobilisation du véhicule.
Pour éviter la surcharge, certains VUL sont équipés d’indicateurs de charge (en option sur les véhicules neufs), un équipement préconisé par les Carsat (Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail) qui le financent à hauteur de 1 000 euros, dans le cadre de l’aide à l’achat d’un VUL neuf. Une offre réservée aux entreprises de moins de 50 salariés. Actuellement, c’est souvent le système D qui prime : « Nous conseillons à nos conducteurs de prendre une règle afin de vérifier la distance entre le sol et le bas de caisse. Cela donne déjà une bonne indication », reprend Didier Mara.