Le gouvernement voulait interdire ces dispositifs mais les fabricants se sont mobilisés et un protocole d’accord a été signé avec le ministère de l’intérieur. Le décret du 3 janvier 2012, paru au Journal Officiel, modifie l’article R413-15 du Code de la route dans ce sens. Les systèmes signalent désormais les sections de voies dangereuses et les points de danger. Les informations sont données soit par les services de l’État, soit par les autres utilisateurs d’appareils. Les radars fixes et mobiles sont encore signalés mais sans que leurs positions exactes ne soient données. La « zone de danger » ou de contrôle des vitesses est de 4 km sur autoroute, 2 km hors agglomération et 300 m en ville. La majorité des anciens avertisseurs de radars et des GPS sont aujourd’hui conformes à la nouvelle législation.
Dépôt de brevet à l’appui, Wikango a lancé une nouvelle technologie pour que ses systèmes restent pertinents malgré l’allongement des zones d’alerte. Selon le fabricant, la technologie Wikango i-Road permet de multiplier par quatre l’efficacité et la précision de ces alertes. Basée sur des algorithmes sophistiqués, cette technologie optimise la déperdition d’informations et ce, même sur un réseau routier complexe. Ce qui limiterait notamment les sonneries et les fausses alertes.