Les breaks du segment B (citadines) : des perles rares

Déclinés des citadines à hayon, les petits breaks ont pour objectif principal de leur apporter la capacité de chargement qui leur fait souvent défaut, sans pour autant alourdir la facture. Et contrairement aux breaks haut de gamme, la recherche d’un style plus épuré, d’un design plus sportif, ne se fait pas au détriment de l’habitabilité. L’exercice n’est pas facile avec des contraintes de dimensions limitées – l’allongement du porte-à-faux arrière est en général de 200 mm, pour une longueur totale de 4,20 m – et les quatre modèles disponibles sur le marché s’affranchissent assez bien de ces compromis inévitables. Que ce soient la Skoda Fabia Combi, la Seat Ibiza ST ou encore la Renault Clio Estate et la Peugeot 207 SW : toutes apportent réellement des prestations de chargement supplémentaires. En moyenne de 100 à 150 l de coffre en plus par rapport à la berline et jusqu’à 1,5 l banquette arrière rabattue.

Dans ce domaine, la moins efficace est la Peugeot (335/1 260 l), suivie par la Renault (440/1 275 l), alors que la Seat (430/1 450 l) et la Skoda (480/1 460 l) sont nettement meilleures. Mais pour plus de modularité qu’une banquette arrière rabattable (et pas forcément fractionnable), il faut se tourner vers un minispace. Ou alors opter pour les versions VS de ces quatre petits breaks qui offrent d’emblée le volume de chargement maximal et perdent toute modularité ! Bref, mieux vaut mesurer ses besoins et le modèle de son choix avant de se décider. Dans les choix possibles, il faut en 90 et 105 ch à 109 g avec une exception : il est aussi disponible en version 75 ch (109 g) sur la Fabia Combi, apportant le couple et la douceur de fonctionnement qui fait défaut au 1.2 TDI équivalent. Vient ensuite la Renault Clio Estate avec le 1.5 dCi en 75 ou 90 ch à 106 g tous les deux et 119 g avec le 105 ch. Notez qu’une version Business est au catalogue avec le 90 ch.

Enfin, la Peugeot 207 SW a droit au 1.6 HDi de 92 ch, vaillant et coupleux, mais qui émet 110 g, la marque au lion n’ayant pas encore doté sa citadine de la nouvelle version e-HDi avec Stop&Start du 1.6 l. En revanche, pas moins de deux niveaux de finition pour la version Business, c’est bien. souligner l’excellence des Seat Ibiza ST Ecomotive et Skoda Fabia Combi Greenline avec le trois cylindres Volkswagen 1.2 TDI de 75 ch à tout juste 89 g/ km de CO2. Dans sa version « standard », ce moteur passe 99 g sur l’Ibiza – la Fabia n’en est pas équipée. Plus polyvalent, le quatre cylindres 1.6 TDI est proposé sur les deux modèles en 90 et 105 ch à 109 g avec une exception : il est aussi disponible en version 75 ch (109 g) sur la Fabia Combi, apportant le couple et la douceur de fonctionnement qui fait défaut au 1.2 TDI équivalent. Vient ensuite la Renault Clio Estate avec le 1.5 dCi en 75 ou 90 ch à 106 g tous les deux et 119 g avec le 105 ch. Notez qu’une version Business est au catalogue avec le 90 ch. Enfin, la Peugeot 207 SW a droit au 1.6 HDi de 92 ch, vaillant et coupleux, mais qui émet 110 g, la marque au lion n’ayant pas encore doté sa citadine de la nouvelle version e-HDi avec Stop&Start du 1.6 l. En revanche, pas moins de deux niveaux de finition pour la version Business, c’est bien.     

Source : PolkRoadtodata au 1^er septembre 2011. www.polk.com