Audi a ainsi lancé le programme e-fuel pour promouvoir les carburants de synthèse neutres en CO2. Déjà trois carburants ont été créés : l’e-gas, l’e-diesel et l’e-benzin.
Pour l’e-gas, le surplus d’électricité émanant des sources d’énergie renouvelable est utilisé pour décomposer par électrolyse l’eau en oxygène (O2) et en hydrogène (H2). La seconde étape, la méthanisation, consiste à combiner l’hydrogène (H2) et le dioxyde de carbone (CO2). Ce processus entraîne une réaction qui produit un méthane synthétique renouvelable (CH4), dénommé l’e-gas.
De l’eau, du CO2 et de l’énergie verte : voici les trois ingrédients de la recette de l’e-diesel...
Audi a ainsi lancé le programme e-fuel pour promouvoir les carburants de synthèse neutres en CO2. Déjà trois carburants ont été créés : l’e-gas, l’e-diesel et l’e-benzin.
Pour l’e-gas, le surplus d’électricité émanant des sources d’énergie renouvelable est utilisé pour décomposer par électrolyse l’eau en oxygène (O2) et en hydrogène (H2). La seconde étape, la méthanisation, consiste à combiner l’hydrogène (H2) et le dioxyde de carbone (CO2). Ce processus entraîne une réaction qui produit un méthane synthétique renouvelable (CH4), dénommé l’e-gas.
De l’eau, du CO2 et de l’énergie verte : voici les trois ingrédients de la recette de l’e-diesel produit dans l’usine pilote Audi de Dresde. L’eau est d’abord chauffée pour obtenir une vapeur séparée en hydrogène et oxygène par électrolyse à 800 °. L’hydrogène réagit ensuite avec le CO2 dans des réacteurs de synthèse, toujours sous pression et à haute température. Avec comme résultat un liquide énergétique composé d’éléments d’hydrocarbone. Ce Blue Crude (brut bleu) est alors raffiné pour obtenir l’e-diesel, incorporable avec du diesel fossile à n’importe quel ratio. L’usine de Dresde devrait produire 3 000 l d’e-diesel dans les prochains mois.
Enfin, dernière technologie présentée il y a peu, l’e-benzin ou Super 100, produit par une société française spécialisée dans les ressources renouvelables, Global Bioénergies. Par la volatilisation spontanée, la fermentation de glucose issu du maïs permet d’obtenir de l’isobutène – énergie gazeuse habituellement d’origine fossile. Un isobutène ensuite converti en isooctane qui sert actuellement d’additif pour améliorer la qualité de l’essence et constitue l’étalon pour le calcul de l’indice d’octane. Mais employé pur, ce liquide peut servir de carburant à part entière. Et ce Super 100 pourrait donc apparaître à la pompe dans quelques années.