Les conducteurs français plus connectés

« Un fossé » entre les possibilités des véhicules connectés et ce que les automobilistes sont prêts à accepter : c’est ce que montre une enquête de l’Automobile Club Association (ACA).
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Les conducteurs français plus connectés

Selon une étude menée récemment par l’ACA dans douze pays d’Europe, 91 % des conducteurs souhaitent pouvoir arrêter l’envoi de données selon leur propre volonté. Car le véhicule connecté génère plusieurs craintes chez ces automobilistes : que des données personnelles soient diffusées à leur insu, que les informations collectées soient employées dans une logique commerciale, que le véhicule soit piraté ou encore que sa localisation soit divulguée à un tiers.

Dans cette enquête, les Français se révèlent toutefois moins frileux face aux potentialités de la télématique embarquée. Ils sont plus ouverts au partage des informations sur les données techniques du véhicule par exemple : kilométrage, niveaux des liquides, etc. Ils sont également prêts à accepter le partage d’informations sur leur conduite avec des tiers. Une moindre réticence qui s’explique par leur intérêt pour les tarifs d’assurance sur mesure, indique l’étude. Dans cette logique, ils sont aussi moins réticents à la possibilité de bénéficier en temps réel de conseils pour améliorer leur (éco-)conduite.

Cette moindre méfiance des Français tiendrait aussi à leur meilleure connaissance des voitures connectées indique l’étude, les Français bénéficiant de voitures plus récentes que la moyenne des autres Européens.

Sur le panel européen, 6 % des sondés possèdent déjà une voiture connectée et 18 % prévoient d’en acheter une prochainement. Ils sont motivés dans ce sens principalement par l’amélioration possible de la sécurité de leurs déplacements. La proportion est plus forte en France avec 10 % de propriétaires et 24 % qui en projettent l’acquisition.