Portés par le succès des primes à la casse et autres bonus à l’achat, les vendeurs de voitures n’avaient d’yeux l’an dernier que pour les particuliers. La donne a bien changé en ce début 2011 : avec la fin des aides gouvernementales à l’achat pour les particuliers, tous les regards se tournent vers la clientèle des entreprises.
Les constructeurs le déclarent à l’envi : « 2011 est l’année des entreprises ». C’est la raison pour laquelle ils fourbissent leurs armes de conquête. D’abord en proposant des véhicules qui correspondent aux attentes des gestionnaires de parc, faiblement consommateurs en carburant, peu émetteurs de CO2 et riches en...
Portés par le succès des primes à la casse et autres bonus à l’achat, les vendeurs de voitures n’avaient d’yeux l’an dernier que pour les particuliers. La donne a bien changé en ce début 2011 : avec la fin des aides gouvernementales à l’achat pour les particuliers, tous les regards se tournent vers la clientèle des entreprises.
Les constructeurs le déclarent à l’envi : « 2011 est l’année des entreprises ». C’est la raison pour laquelle ils fourbissent leurs armes de conquête. D’abord en proposant des véhicules qui correspondent aux attentes des gestionnaires de parc, faiblement consommateurs en carburant, peu émetteurs de CO2 et riches en équipements de série. Sur ce point spécifiquement, la vague des « gammes business » n’épargne aucune marque, même les plus prestigieuses, qui entendent par ce biais donner plus de lisibilité aux acheteurs des sociétés. Avec en outre un argument de taille : si ces gammes facilitent les comparaisons, elles contribuent surtout à améliorer le TCO et donc la valeur résiduelle des parcs automobiles des entreprises. Sur le terrain, c’est-à-dire dans les réseaux, le branle-bas de combat est aussi d’actualité. Les vendeurs sont mieux formés, notamment aux véhicules utilitaires. En termes de qualité et d’organisation, le niveau d’exigence monte singulièrement pour les concessions, qui se voient également attribuer des « grades qualité ».
Enfin, les services et autres solutions de financement sont « relookés », enrichis, complétés, y compris ceux destinés aux plus petites des entreprises, aux artisans, ainsi qu’aux professions libérales. On l’a bien compris : l’entreprise constitue bel et bien l’avenir de la distribution automobile.