L’imagination au pouvoir
Avec les familiales, on monte d’un cran côté gabarit. Et le poids suit le mouvement. Tout ceci n’est pas très bon pour la consommation. Face à ce constat, l’hybridation constitue un moyen efficace de modérer sa dépendance aux carburants fossiles. PSA, notamment, a retenu cette technologie en associant un 2.0 HDi de 163 ch à un moteur électrique pour une puissance cumulée de 200 ch ; à cela s’ajoutent l’agrément d’une boîte robotisée et la présence bienveillante d’une transmission intégrale.
Ce système baptisé HYbrid4 a déjà fait l’objet d’une évolution fin 2013, histoire d’économiser quelques gouttes de gazole supplémentaires. Résultat, pas plus de 85 g pour les 3008 HYbrid4 et 508 HYbrid4 chez Peugeot, mais aussi pour la DS5 HYbrid4 chez Citroën. Notons que Peugeot a aussi inscrit à son catalogue une version de sa 3008 HYbrid4 à 99 g. Plus attractive en tarif, elle est aussi moins jusqu’auboutiste dans ses choix d’équipements (entre autres pneumatiques).
Peugeot Citroën et Volvo misent sur l’hybride
Volvo a également fait le choix de l’hybridation d’un moteur diesel pour sa V60 Plug-in Hybrid D6. Le positionnement prix est, toutefois, totalement différent, et ce, en raison de l’adoption d’onéreuses batteries au lithium dont la recharge permet de porter l’autonomie sur le seul mode électrique à une cinquantaine de kilomètres. De quoi obtenir une homologation à 1,8 l/100 km, soit 4 g de CO2, tout en pouvant compter sur une puissance cumulée de 280 ch distillés via une transmission intégrale. Une V60 qui n’est pas à une prouesse près, puisque dans un schéma plus classique et en compagnie de la berline S60, un 2.0 D4 de 181 ch lui autorise d’être enregistrée à 99 g.
Mais revenons à la caste des hybrides diesels qui accueille un nouveau membre, avec la Classe C 300 BlueTEC Hybrid de Mercedes. Grâce aux efforts combinés de son 2.2 de 204 ch et d’un petit moteur électrique d’une puissance de 20 kW (27 ch), elle revendique 3,8 l/100 km, soit tout juste 99 g. Ceci concerne la berline et sa récente déclinaison en break Estate intégrera cette motorisation avant la fin de l’année. Terminons notre tour d’horizon par ce qui demeure, encore aujourd’hui, comme des exceptions culturelles. À commencer par l’Octavia de Skoda dont le 1.6 TDI 105 est enregistré à 99 g et qui, dans sa version 1.6 TDI 110 GreenLine, abaisse le seuil à 85 g. Des chiffres surprenants que l’on retrouve avec le break dénommé Combi.
Octavia, Insignia et Qashqai : de belles surprises
La Cruze de Chevrolet s’invite aussi dans ce club très fermé, avec 99 g dans sa version 4 portes avec le 1.7VCDi de 110 ch. Autre motif d’étonnement avec la performance chez Opel de l’Insignia qui, malgré ses imposantes dimensions, limite sa consommation à 3,7 l/100 km, soit 97 g. Performance d’autant plus remarquable qu’elle s’établit en association avec le 2.0 CDTI eco- FLEX dans ses configurations 120 comme 140 ch. Enfin, concluons ce guide en soulignant que parfois l’exploit survient là où on ne l’attend pas. Ainsi, l’homologation à 99 g décrochée par le nouveau Qashqai 1.5 dCi 110 de Nissan laisse pantois. La sobriété de ce SUV témoigne des progrès accomplis par les constructeurs.

Essai flash
Volvo V60 D4 : le bon choix
Comment faire rimer puissance avec efficience. Volvo a apparemment trouvé la solution avec sa nouvelle génération de moteurs D4 qui, sous le capot de la très audacieuse V60, a de quoi faire pâlir de jalousie la concurrence. Officiellement, la présence de ses 181 ch ne requiert pas plus de 3,8 l/100 km, soit tout juste 99 g de CO2. À l’origine de cette performance, nous découvrons un 4 cylindres 2.0 l assisté de deux turbos ; le tout répondant au label technologique i-Art et permettant à Volvo de tourner la page d’une longue tradition de 5 cylindres. Une époque vite oubliée, tant le nouvel arrivant se montre bourré de talent.
Ce D4 aussi énergique que peu porté sur le carburant s’accorde à la perfection aux prestations de la V60, une voiture dynamique, sûre et confortable. La pratiquer en boîte automatique ne fait qu’en accroître l’agrément. Ultime atout, cette jolie suédoise revendique son appartenance au premium sans en pratiquer l’arrogance des tarifs : à partir de 37 610 euros dans cette vertueuse version D4 en Momentum Business.