La plus « propre » de ces trois compactes japonaises reste la Lexus à 87 g, pour 136 ch et des prestations de routière. Les deux Toyota pointent juste derrière à 89 g et, dans les trois cas, ces niveaux d’émissions ne concernent que les versions d’entrée de gamme, avec des roues de 16 pouces. À bien surveiller lors de la signature des contrats. La technologie « full hybrid » de Toyota est bien connue et fiabilisée depuis de longues années, avec un parc roulant important. On en retiendra surtout le confort de roulage et l’agrément de conduite en raison principalement d’une gestion des transitions électrique/ thermique totalement insensible à...
La plus « propre » de ces trois compactes japonaises reste la Lexus à 87 g, pour 136 ch et des prestations de routière. Les deux Toyota pointent juste derrière à 89 g et, dans les trois cas, ces niveaux d’émissions ne concernent que les versions d’entrée de gamme, avec des roues de 16 pouces. À bien surveiller lors de la signature des contrats. La technologie « full hybrid » de Toyota est bien connue et fiabilisée depuis de longues années, avec un parc roulant important. On en retiendra surtout le confort de roulage et l’agrément de conduite en raison principalement d’une gestion des transitions électrique/ thermique totalement insensible à l’oreille et sans à-coups, moteur essence aidant. La sobriété est bien au rendez-vous et tous les conducteurs qui ont goûté à ce mode de propulsion ont du mal à revenir au diesel !
Si Toyota règne en maître, pour l’instant, sur les hybrides à moins de 100 g, le japonais sera bientôt rejoint et concurrencé par Peugeot, avec sa 3008 HYbrid4, et par la Volvo V60 Hybrid, toutes deux annoncées largement à moins de 100 g. Avec un autre atout : l’hybridation diesel et, en principe, la récupération possible de la TVA sur le gazole. D’ici la fin de l’année, nous aborderons ces deux modèles, en termes de prestations routières, de fiscalité, de prix d’acquisition et de détention.
Essai flash Toyota Auris HSD
Hybride abordable
Déclinant sa technologie « full hybrid » de la Prius sur la plus compacte Auris, Toyota déploie sa stratégie de généralisation de l’hybride sur sa gamme d’ici 2015. Conséquence : cette Auris est désormais disponible en essence (132 ch, 6,6 l/100 km, 153 g/km CO2), en diesel (126 ch, 5,2 l, 138 g) et en hybride (136 ch, 3,8 l, 89 g) ; à terme, elle sera de plus rechargeable (« plug in »). Car pour l’heure, comme pour la Prius, pas question de faire plus de 2 km en mode tout électrique et à la vitesse maximum de 50 km/h.
Reste que pour tous les rétifs au gazole (moteur bruyant, pollution aux dioxydes d’azote NOx, etc.) et à l’essence (consommation élevée en ville), cette Auris hybride demeure « la » solution pour réduire tout autant les émissions de CO2 que les NOx et rouler avec toute la souplesse d’un moteur essence, en silence qui plus est. Mais il faudra accepter une certaine paresse des performances et un bilan de consommation quasi nul sur routes et autoroutes. une bonne affaire tant qu’elle bénéficie du bonus de 2 000 euros.