Tous les moyens sont bons pour affranchir les SUV de leur penchant pour le carburant, à commencer par la perte de poids, un axe notamment suivi par Land Rover. C’est le nouveau Range Rover qui, le premier dans la gamme, a expérimenté cette méthode à base de structure en aluminium : ce symbole du luxe a perdu plus de 400 kg sur la balance.
Chaque quintal envolé représente 2 % de consommation en moins. Le calcul est vite fait et combiné aux avancées technologiques des motorisations, cela débouche sur de probantes économies. À l’arrivée, le choix est donné entre un 3.0 TDV6 de 258 ch à 196 g (à partir de 89 800 euros) et un 4.4 SDV8 de 339 ch à 229 g (à partir de 107 900 euros).
Financièrement plus accessible que son aîné, le nouveau Range Rover Sport a aussi suivi ce régime minceur avec, là encore, d’excellents résultats : 194 g pour le TDV6 en 258 ch (à partir de 60 000 euros) et 199 g pour ce moteur en version 292 ch (à partir de 70 000 euros, voir aussi l’essai ci-contre).
Des SUV plus économes et moins émetteurs
Parmi les SUV de grande taille, l’action la plus spectaculaire est toujours à mettre à l’actif de Mercedes qui est parvenu à glisser le ML 250 BlueTEC 4MATIC sous la barre des 160 g/km (159 g, à partir de 55 950 euros). Un événement d’autant plus marquant que les performances demeurent très honnêtes, et ce, grâce à l’excellent rendement de son petit 4 cylindres diesel : 204 ch pour seulement 2.0 de cylindrée. Pour plus de puissance, mais avec une consommation qui reste toujours très raisonnable, il faut retenir le V6 du ML 350 BlueTEC 4MATIC (179 g, à partir de 60 950 euros).
Le X5 de BMW en attente de renouvellement
Face à Mercedes, même le motoriste BMW s’incline. Il est vrai que l’actuel X5 commence à dater. Le constructeur bavarois devrait d’ailleurs dévoiler sa troisième génération cet automne. En attendant, il est toujours possible d’apprécier les qualités dynamiques du X5 à travers trois motorisations diesel : xDrive30d de 245 ch (195 g, à partir de 56 900 euros), xDrive40d de 306 ch (198 g, à partir de 67 500 euros), sans oublier non plus l’ébouriffant (199 g, à partir de 88 500 euros).
Le X6, avec son profil si caractéristique de coupé, reprend à son compte ces trois motorisations, mais ne retient que les finitions les plus luxueuses (à partir de 70 000 euros). Rappelons enfin que les très exclusives versions hybrides essence de très forte puissance (485 ch) ont disparu du catalogue pour ces deux modèles.
Au sein du Groupe Volkswagen, on joue les vases communicants et l’on met en commun technologie et plates-formes, tout en préservant l’indépendance et la personnalité de chacun. Ainsi, le Touareg et le Porsche Cayenne partagent leurs soubassements.
Un trio Volkswagen, Porsche et Audi
Idem pour certains moteurs et l’on découvre qu’en se tenant au tarif, à puissance équivalente et sans comparer les équipements, le Touareg n’est guère meilleur marché que le Cayenne.
Chez Volkswagen, l’offre du Touareg débute avec le V6 3.0 TDI 204 ch (184 g, à partir de 52 590 euros), se poursuit avec sa variante à 245 ch (189 g, à partir de 62 120 euros), pour se conclure en diesel avec le V8 4.2 l TDI de 340 ch (239 g, à partir de 85 920 euros), sans omettre de citer la version hybride essence de 379 ch à base de V6 3.0 (193 g, 90 580 euros). Pour le Porsche cayenne, la gamme en diesel se résume au V6 245 ch (189 g, 64 382 euros) et à un V8 biturbo poussé à 382 ch (218 g, 80 409 euros), auxquels s’ajoute la version hybride à 380 ch (193 g, 84 595 euros).
Avançant dans l’âge, l’Audi Q7 n’occupe plus les premiers rôles mais sa grande capacité lui vaut de conserver ses adeptes. Plus de V12 TDI, mais un V6 TDI 204 ch pour commencer (189 g, à partir de 55 470 euros), suivi d’une déclinaison 245 ch de ce moteur (195 g, à partir de 57 240 euros), doublé d’une version Clean Diesel (195 g, à partir de 57 740 euros), avant un V8 4.2 TDI de 340 ch (242 g, à partir de 82 250 euros).
Pour les amateurs de très grand format, revenons rapidement chez Mercedes avec le monumental et très luxueux GL (5,12 m) proposé en diesel dans une unique version 350 BlueTEC (190 g, à partir de 74 900 euros).
Un parfum d’Amérique avec le Jeep Grand Cherokee dont un restylage est programmé pour cet été. Cette opération s’accompagnera de nouveaux intérieurs et d’une transmission à 8 rapports pour une baisse sensible de la consommation. Les motorisations demeurent inchangées, à savoir un V6 3.0 CRD en configuration 190 ou 241 ch pour des émissions rigoureusement identiques (218 g, respectivement à partir de 46 950 et 53 650 euros).
Infiniti mise sur son FX, Lexus sur son RX 450h
L’Infiniti FX parie égalementsur une forte personnalité, sans oublier qu’un diesel est indispensable à sa diffusion, avec un V6 3.0 de 238 ch (238 g, à partir de 60 150 euros). Le Lexus RX 450h préfère jouer la carte de l’hybride, c’est même un pionnier de cette technologie. Aujourd’hui, sur la base de son V6 essence 3.5 et de ses 299 ch en puissance cumulée, il se décline en 4×2 (140 g, à partir de 59 900 euros) et 4×4 (145 g, à partir de 64 300 euros).
Pour les amateurs d’ambiance scandinave, terminons avec le Volvo XC90. Apparu en 2003, il joue les prolongations avec son 5 cylindres 2.4 D5 de 200 ch (215 g, à partir de 52 850 euros).
