« Les 500 véhicules financés sur les fonds du ministère sont des VP achetés auprès de l’Ugap qui nous conseille pour affiner nos acquisitions. Pour certaines gammes, nous avons le choix entre deux modèles. Notre premier critère de référencement reste l’adéquation avec les utilisations et non la valorisation lors de la revente.
Un tiers des 500 véhicules est revendu chaque année, avec 3 à 4 ans d’ancienneté et un faible kilométrage. L’ensemble de nos VO est revendu par la Direction nationale d’interventions domaniales (DNID). Nous préparons le dossier administratif avec un descriptif détaillé, et la DNID assure les ventes en présentant...
« Les 500 véhicules financés sur les fonds du ministère sont des VP achetés auprès de l’Ugap qui nous conseille pour affiner nos acquisitions. Pour certaines gammes, nous avons le choix entre deux modèles. Notre premier critère de référencement reste l’adéquation avec les utilisations et non la valorisation lors de la revente.
Un tiers des 500 véhicules est revendu chaque année, avec 3 à 4 ans d’ancienneté et un faible kilométrage. L’ensemble de nos VO est revendu par la Direction nationale d’interventions domaniales (DNID). Nous préparons le dossier administratif avec un descriptif détaillé, et la DNID assure les ventes en présentant les véhicules sur son site www.ventes-domaniales.fr.
Les particuliers ou sociétés spécialisées peuvent venir voir les véhicules sur site, une permanence étant assurée par mes services. Sans se déplacer, ils peuvent aussi appeler mes collaborateurs pour davantage de détails. Les ventes sont réalisées aux enchères. Vierges de tout logo, ces véhicules sont récupérés et proposés en l’état. Lorsqu’ils ne peuvent plus rouler, ils sont vendus comme épaves.
Nous décidons du prix de réserve avec la DNID. Pour attirer les acheteurs, la mise à prix est inférieure de moitié à la cote officielle des VO. Quant aux prix de vente, ils restent légèrement inférieurs à cette cote. Cette compétitivité motive les acheteurs et le ministère bénéficie de la réputation justifiée de bien entretenir ses véhicules. Notre constat : les petits modèles aux consommations les plus faibles se vendent mieux. Pour les acheteurs, ils deviennent une deuxième voiture ou sont destinés à leurs enfants. Nos véhicules de gammes supérieures rencontrent plus difficilement la demande.
Dans l’avenir, pour valoriser nos VO, nous sensibiliserons davantage les utilisateurs pour qu’ils redoublent d’attention et préservent l’état des véhicules. Parallèlement, à l’échelon interministériel, nous allons travailler avec la DNID pour obtenir de meilleurs prix de revente et ce, notamment pour les véhicules à l’état irréprochable. Dernier point, les 16 500 véhicules financés jusqu’en 2012 en LLD vont basculer en achat en 2013 et 2014. En 2015, nous aurons davantage de volumes de VO à écouler. »
La flotte du ministère de la défense en chiffres
• Hors véhicules militaires, 17 000 véhicules dont 16 500 en LLD et 500 en propre
