Ce qui ne signifie pas, pour autant, que les émissions totales le soient du puits à la roue. Mais d’un strict point de vue fiscal et financier, le gestionnaire de parc avisé regardera de plus près cette catégorie. Pour découvrir par exemple que la puissance administrative d’une Mitsubishi i-Miev- Citroën C-Zéro-Peugeot iOn est de 1 CV, contre 3 CV pour la compacte Nissan Leaf. Normal : la puissance réelle des triplettes citadines n’est que de 65 ch, contre 109 ch pour la Nissan.
Une consommation d’électricité à intégrer
Deuxième coup de zoom pour constater aussi que le prix de vente de ces voitures électriques est très élevé – autour de 35...
Ce qui ne signifie pas, pour autant, que les émissions totales le soient du puits à la roue. Mais d’un strict point de vue fiscal et financier, le gestionnaire de parc avisé regardera de plus près cette catégorie. Pour découvrir par exemple que la puissance administrative d’une Mitsubishi i-Miev- Citroën C-Zéro-Peugeot iOn est de 1 CV, contre 3 CV pour la compacte Nissan Leaf. Normal : la puissance réelle des triplettes citadines n’est que de 65 ch, contre 109 ch pour la Nissan.
Une consommation d’électricité à intégrer
Deuxième coup de zoom pour constater aussi que le prix de vente de ces voitures électriques est très élevé – autour de 35 000 euros – pour une petite iOn et une « routière » comme la Leaf. Bien entendu, l’autonomie limitée est aussi à prendre en compte : moins de 100 km pour les trois petites franco-japonaises, environ 150 km pour la 100 % nipponne. Enfin, élément passé sous silence jusque-là mais à intégrer dans le coût de revient kilométrique : la consommation en électricité n’est pas égale à 0 et, même si les constructeurs annoncent un coût modique du kilomètre, il n’est pas nul et dépendra sûrement du style de conduite… Pour une poignée d’euros, combien de kilomètres ? Combien sera facturé le kWh en fonction du type d’abonnement, de la borne de recharge, etc. ? Quelle sera, à terme, la part de la fiscalité ? Nous ne saurions trop vous recommander les essais complets de ces véhicules dans les précédentes publications de Flottes Automobiles.
L’hiver prochain, cette catégorie de l’électrique s’enrichira des très attendues Renault Fluence et Kangoo puis Zoé, à des prix équivalents à leurs homologues diesels auxquels il faudra y ajouter le montant de location des batteries. Autre événement à venir : la commercialisation, dès cet automne, des Opel Ampera et Chevrolet Volt qui se présentent comme des véhicules électriques à prolongateur d’autonomie, avec leur petit moteur thermique 1.4 l de 75 ch assurant, au-delà des 60 premiers kilomètres en 100 % électrique, une autonomie en mode essence de 400 km. Nous les classerons probablement dans la catégorie des hybrides puisque ces deux voitures identiques émettent alors, selon le cycle NEDC d’homologation, environ 40 g (niveau à valider lors de la certification). Et ces véhicules d’un nouveau genre n’auront droit qu’au bonus de 2 000 euros pour les hybrides et non de 5 000 euros comme pour les 100 % électriques.
Essai flash – Peugeot iOn
Le courant passe
Avec ses 3,48 m de longueur pour 1,47 m de largeur et 1,60 m de hauteur, la petite iOn se classe résolument dans la catégorie des urbaines. Mais malgré ses cotes de citadine, l’espace à bord est très confortable grâce à une conception de la plate-forme proche d’un mini monospace qui permet de loger le pack de batteries (au nombre de 88 constituées de 22 modules) sous le plancher, alors que le moteur électrique (47 kW/64 ch) est placé sur l’essieu arrière, avec l’électronique de puissance au-dessus. Trois modes de traction sont proposés : D pour Drive, qui exploite au maximum la puissance et le couple conséquent du moteur (180 Nm), avec d’excellentes performances et une vitesse maximale de 130 km/h.
Plus économique, le mode Eco limite la puissance à 18 kW/30 ch et la vitesse maxi à 90 km/h pour ne pas décharger trop rapidement les batteries. Le troisième mode, symbolisé par B, fait référence au frein moteur renforcé qui recharge au maximum les batteries au lever de pied et en freinage. C’est évidemment sur ce mode que l’autonomie sera optimale : 130 km.