Mais visiblement, le déploiement massif d’une flotte électrique n’est pas à l’ordre du jour. « Pour l’instant, nous n’avons pas d’objectifs précis en la matière, reconnaît Guy Consumi, chef du service flotte automobile. Il est encore trop tôt, nous devons auparavant mener à bien un travail de fond. Nous venons toutoutefois de faire l’acquisition d’un premier Renault Kangoo Z.E. qui va nous permettre d’étudier sa pertinence en termes d’usage t de coût. »
Pour l’heure, l’énergie favorisée par le conseil général reste le GPL, mais l’offre de véhicules est limitée et les stations se font rares dans le département. « Nous sommes bien conscients...
Mais visiblement, le déploiement massif d’une flotte électrique n’est pas à l’ordre du jour. « Pour l’instant, nous n’avons pas d’objectifs précis en la matière, reconnaît Guy Consumi, chef du service flotte automobile. Il est encore trop tôt, nous devons auparavant mener à bien un travail de fond. Nous venons toutoutefois de faire l’acquisition d’un premier Renault Kangoo Z.E. qui va nous permettre d’étudier sa pertinence en termes d’usage t de coût. »
Pour l’heure, l’énergie favorisée par le conseil général reste le GPL, mais l’offre de véhicules est limitée et les stations se font rares dans le département. « Nous sommes bien conscients qu’il s’agit d’une solution intermédiaire, transitoire, en attendant de passer à l’électrique », poursuit Guy Consumi. Qui reste optimiste. Pour lui, les nouveaux modèles de Nissan Leaf et de Renault Zoé s’annoncent prometteurs. « La bataille des coûts qui s’annonce entre la Renault Zoé et laPeugeot iOn devrait aussi être décisive pour les entreprises. En tout cas, les sept Renault Fluence Z.E. que nous avons testées dans le projet SAVE nous ont convaincus.Les utilisateurs ont tous été conquis, hommes et femmes, et tout le monde en redemande », conclut Guy Consumi.
Les collectivités en tête pour l’électrique
La dynamique en faveur de l’électrique est plus palpable du côté de la Moselle. « Nous avons déjà deux Smart Fortwo, deux Peugeot iOn et un Peugeot Partner, énumère Romain Meyer (photo ci-contre). Nous envisageons d’augmenter la part de l’électrique dans notre parc avec un objectif de 10 à 20 % d’ici 2015. Mais nous manquons de recul pour savoir si ces modèles abaissent nos coûts de fonctionnement (prise en compte ou non du coût des infrastructures des bornes de recharge) », nuance le chef de service du garage départemental au sein de la division des achats et de la logistique.
Mais le conseil général de la Moselle entend bien montrer l’exemple. « D’autant que nous avons un grand projet d’électro-mobilité dans la région sur l’axe Metz-Luxembourg, très emprunté par les frontaliers, avec un programme d’auto-partage et de co-voiturage conçu pour des véhicules électriques », avance Romain Meyer.
Les entreprises s’y mettent aussi. « L’électrique m’intéresse de plus en plus, note José Sanchez, pour Vygon. J’y viendrai dès que le marché sera mûr car tôt ou tard la situation va nous y obliger. Quand nous voyons la Volvo V60 hybride diesel plug-in qui affiche 49 g/km de CO2, nous ne pouvons pas rester indifférents. Nous regardons aussi de près les futurs modèles de BMW, dont l’i3 tout électrique qui pourrait nous convenir pour nos postes parisiens. Le futur monospace basé sur le Concept Active Tourer est très prometteur avec sa motorisation hybride rechargeable. Je suis sûr que ce modèle va “cartonner”, car il marque une vraie rupture technologique et répond à un besoin précis des entreprises. Je serai sûrement preneur le moment venu ! », s’enthousiasme José Sanchez. À suivre…