Le freinage ABS et l’ESP sont aussi restés des options chères et dissuasives pour les acheteurs et autres loueurs société. En 2007, le taux d’équipement pour l’ESP atteignait à peine 2 % sur les VUL contre 42 % pour les VP, selon le CCFA (Comité des constructeurs français d’automobiles). Et à l’exception de Mercedes, rares étaient les constructeurs à proposer cette assistance en série. Grâce à l’obligation légale de monter ces équipements en série (l’ABS depuis 2006, l’ESP en 2012), l’écart en matière d’équipements de sécurité entre VP et VU a tendance à se réduire mais le retard reste important. « Il a fallu batailler dur pendant dix ans pour...
Le freinage ABS et l’ESP sont aussi restés des options chères et dissuasives pour les acheteurs et autres loueurs société. En 2007, le taux d’équipement pour l’ESP atteignait à peine 2 % sur les VUL contre 42 % pour les VP, selon le CCFA (Comité des constructeurs français d’automobiles). Et à l’exception de Mercedes, rares étaient les constructeurs à proposer cette assistance en série. Grâce à l’obligation légale de monter ces équipements en série (l’ABS depuis 2006, l’ESP en 2012), l’écart en matière d’équipements de sécurité entre VP et VU a tendance à se réduire mais le retard reste important. « Il a fallu batailler dur pendant dix ans pour obtenir l’antiblocage de roue et maintenant le contrôle de trajectoire en série sur tous les modèles. En revanche, le témoin de charge que l’on réclame ardemment n’est toujours pas au programme. Cet équipement pourrait pourtant avoir un impact significatif sur la sécurité, car nombre de véhicules utilitaires sont souvent surchargés et par conséquent dangereux sur la route », insiste Philippe Brendel, directeur de l’OVE (Arval). Si les systèmes de navigation et régulateurs de vitesse sont de plus en plus répandus, les dispositifs plus sophistiqués tels que l’alerte de somnolence ou de franchissement de ligne se font toujours attendre sur les VUL.