« Demain, si ce soutien disparaît, il faudra qu’une organisation ait été construite pour inscrire la reforme dans le temps. Les postes de gestionnaire de flotte participent à la pérennisation de la politique mise en place », explique Jean-Pierre Sivignon. Pour avoir un pouvoir de décision important, ces gestionnaires devront être suffisamment proches du secrétariat général du ministère ou des préfets. Par conséquent, ils doivent appartenir à la catégorie A de la fonction publique, et intervenir dans la stratégie, la définition du budget et la politique environnementale des services de l’Etat. « Pour que l’automobile demeure un sujet de...
« Demain, si ce soutien disparaît, il faudra qu’une organisation ait été construite pour inscrire la reforme dans le temps. Les postes de gestionnaire de flotte participent à la pérennisation de la politique mise en place », explique Jean-Pierre Sivignon. Pour avoir un pouvoir de décision important, ces gestionnaires devront être suffisamment proches du secrétariat général du ministère ou des préfets. Par conséquent, ils doivent appartenir à la catégorie A de la fonction publique, et intervenir dans la stratégie, la définition du budget et la politique environnementale des services de l’Etat. « Pour que l’automobile demeure un sujet de préoccupation, il faut que ces postes aient un niveau hiérarchique reconnu », insiste Jean-Pierre Sivignon. Issus des instituts régionaux d’administration (IRA) ou agents expérimentés, les candidats devront être polyvalents. Avec des compétences avant tout budgétaires, ils devront être capables de gérer des projets et d’accompagner le changement. Pour occuper ce poste, l’Etat cherche moins des compétences techniques qu’une curiosité et une réactivité pour s’adapter à un univers en pleine évolution. « Nous devrons valoriser cette fonction, complète Jean-Pierre Sivignon. Pour nous aider dans ce sens, nous avons la chance d’être sous les feux de l’actualité. Parallèlement, cette fonction offre une vision a 360 ° sur l’action publique. »