Lexus IS 300h : résultat convaincant

Rouler différent : c’est ce que cherche le client des marques de niche. Autrefois au volant d’une Saab, aujourd’hui assis dans une Volvo, une Infiniti ou une Lexus. La marque de luxe de Toyota a bien compris l’attrait de l’IS 300h pour les dirigeants d’entreprise ou les professions libérales, soucieux de leur image.

Là où une Audi, une Mercedes ou une BMW pourraient évoquer l’ostentation, Lexus joue la carte du chic discret et décalé. À commencer par un style qui mêle des courbes gracieuses à des traits anguleux audacieux. Le tout combiné à une calandre trapézoïdale reprise sur l’ensemble des modèles de la marque.

À l’intérieur, c’est la « zénitude » qui domine. Une planche de bord élégante et aseptisée où toutes les commandes tombent naturellement sous la main, des matériaux nobles aux inserts de bois et de métal, réalisés par gravure au laser, le tout parfaitement agencé, ainsi qu’une ergonomie intuitive du système multimédia.

Mais cette IS 300h cache d’autres atouts comme une suspension dynamique, une rigidité renforcée et un châssis adaptatif qui donnent un toucher de route très réussi. On notera encore un arsenal technologique complet avec au menu un système de détection des piétons, des phares adaptatifs et un régulateur de vitesse intelligent.

Sous le capot se cache une unique motorisation pour le marché français : un bloc thermique 4-cylindres de 2.5 l pour 181 ch, secondé par un moteur électrique de 143 ch, pour une puissance cumulée de 223 ch. La consommation est annoncée à 4,3 l/100 km et les rejets de CO2 s’élèvent à 97 g. L’IS 300h échappe donc au malus mais, comme toutes les hybrides, ne bénéficie plus d’aucun coup de pouce fiscal. Elle profite en revanche d’une exonération de TVS durant deux ans.

Deux versions Business et Pack Business ciblent les professionnels, respectivement proposées à 41 490 et 44 090 euros TTC. Des tarifs percutants pour cette routière qui sait se faire oublier en ville.

Source : Forecast Autovista, mars 2017.