
Les acteurs de la LLD ont profité d’une bonne croissance du marché en 2017, soit + 6,83 % par rapport à 2016, pour un total de 552 390 immatriculations selon le SNLVLD et DataNeo. De premiers chiffres basés sur les immatriculations, et non sur les livraisons déclarées par les membres du syndicat. Et les loueurs s’attendent à une poursuite de cette tendance en 2018, du fait notamment d’une meilleure pénétration au sein de la clientèle des TPE-PME et de taux financiers encore au plus bas.
L’entrée en vigueur, au 1er septembre prochain, du cycle WLTP devrait aussi pousser la LLD. Avec l’affichage de valeurs d’émissions de CO2 plus proches de la...
Les acteurs de la LLD ont profité d’une bonne croissance du marché en 2017, soit + 6,83 % par rapport à 2016, pour un total de 552 390 immatriculations selon le SNLVLD et DataNeo. De premiers chiffres basés sur les immatriculations, et non sur les livraisons déclarées par les membres du syndicat. Et les loueurs s’attendent à une poursuite de cette tendance en 2018, du fait notamment d’une meilleure pénétration au sein de la clientèle des TPE-PME et de taux financiers encore au plus bas.
L’entrée en vigueur, au 1er septembre prochain, du cycle WLTP devrait aussi pousser la LLD. Avec l’affichage de valeurs d’émissions de CO2 plus proches de la réalité – donc nécessairement plus élevées –, le WLTP pourrait entraîner une augmentation de la TVS. « Certains clients vont anticiper les renouvellements pour éviter cette hausse de la fiscalité », estime Thibaut Carpentier, directeur de Parcours (voir aussi notre article). Face à ce marché prometteur, les loueurs longue durée multiplient les offres de services pour s’attirer la clientèle des professionnels. En voici un référencement non exhaustif.
Des services toujours plus intégrés
Il y a quelques années, les clients de la LLD, surtout les grands comptes, avaient tendance à gérer en interne les pneus, les cartes carburant, voire l’entretien pour essayer de baisser les coûts. Cette situation serait en train d’évoluer. « Nous assistons à un retournement. Car si ce fonctionnement paraît financièrement alléchant au premier abord, il l’est moins sur le long terme. Et les gestionnaires cherchent à se simplifier la vie. La tendance est donc à une réintégration des services dans les contrats », affirme Guillaume Maureau, directeur général adjoint d’ALD Automotive.
« Environ 97 % de nos clients prennent l’entretien et 50 % les pneus, confirme Jean-Loup Savigny, directeur commercial et marketing de LeasePlan France. Une tendance d’autant plus logique que les TPE-PME, le marché en plus fort développement, cherchent à sécuriser leur flotte et privilégient le tout-compris. Environ 22 % de nos clients prenaient l’option assurance en 2016 ; ce chiffre s’est passé à 30 % en 2017. » Elat, un petit loueur qui mise sur une clientèle de TPE-PME et sur des véhicules plutôt haut de gamme, enregistre aussi de forts taux de souscription à des prestations comme les pneus (41 %), le véhicule relais (23 %) ou l’assurance (30 %).
Gérer en interne ou en externe
« Les clients retiennent en moyenne trois prestations par contrat », avance de son côté Marc Milewski, directeur de Volkswagen Group Fleet Solutions. Parmi les autres prestations plébiscitées : la gestion des amendes. « C’est un véritable enjeu avec 1,7 amende par an et par véhicule en moyenne, ajoute Marc Milewski. Nous les gérons surtout pour les gros comptes, moins pour les petits. » À noter enfin que l’option du règlement aux frais réels, choisie par quelques grands comptes, reste « très peu demandée : le principe de la LLD, c’est d’éviter les mauvaises surprises et donc de lisser les dépenses dans le temps », justifie Olivier Monot, P-DG d’Alphabet France.
Des offres sur mesure
« Les TPE et les PME demandent aussi plus d’individualisation et de personnalisation des offres », observe Vincent Hauville, directeur général délégué de Diac Location. La captive de Renault vient donc de lancer une gamme de prestations et de services, Easy Loc Pro, avec « une solution différente pour chaque usage, pour chaque métier ».
Easy Loc Pro propose un socle commun : financement, maintenance, assistance, protection financière contre le vol et la destruction du véhicule, mais aussi un module de prévention des risques routiers. « Avec la désignation lors d’infractions et la perte potentielle de points, la demande est forte chez nos clients. Ils ont accès à un site qui donne une série de conseils, et à des stages de récupération », complète Vincent Hauville.
Viennent s’agréger trois offres à la carte : Business, pour les VP, avec la mensualisation d’une provision pour frais de restitution, d’un montant choisi par le client (Easy Restit). « Si les frais sont supérieurs, seul le delta est facturé ; s’ils sont inférieurs, nous remboursons le trop-perçu », précise Vincent Hauville. La solution Société, pour ceux qui roulent beaucoup, comprend des pneus en illimité et un véhicule de remplacement. La solution Pro Plus s’adresse aux clients, locataires d’utilitaires, et intègre la prestation Secure qui couvre la perte financière et de chiffre d’affaires en cas d’immobilisation.
En outre, Diac Location met en avant la facturation au « juste consommé » déjà disponible pour les grands comptes. « Si le client a souscrit six pneus et n’en emploie que quatre, nous ajustons le nombre de pneus facturés en fin de contrat », illustre Vincent Hauville.
Des outils pour les fins de contrat
La fin de contrat peut de fait constituer un moment compliqué pour les gestionnaires de flotte, ce que les loueurs cherchent à simplifier. Les restitutions chez Free 2Move Lease, l’entité LLD du Groupe PSA, bénéficient donc d’une procédure totalement digitalisée. « Cela fluidifie le processus et raccourcit le délai avant la revente », argumente Philippe Belorgey, directeur général. Avec, pour les grands comptes, une possibilité de restitution massive « afin d’organiser le retour de nombreux véhicules en une seule fois et en un seul endroit, à la convenance du client. Cela fait gagner du temps. »
Athlon a lancé une offre assurantielle Lease Relax avec trois niveaux de prestation : Cool intègre la perte financière et la restitution anticipée ; Zen ajoute une protection juridique, une responsabilité civile automobile, une garantie conducteur ou une prise en charge des dommages consécutifs à des évènements accidentels. Quant au niveau Sérénité, il inclut en sus l’option My Serenity Fleet, relative aux restitutions.
Assurer les restitutions
« Pour les flottes de plus de 30 véhicules, un certain montant est prélevé chaque mois en fonction de la moyenne connue des frais de restitution. Si les frais réels sont supérieurs, Athlon en assume la perte ; s’ils sont inférieurs, nous remboursons le client. Pour les petites flottes, nous ne facturons que 750 euros pour tous les frais de restitution entre 750 et 1 500 euros », détaille Bruno Morizur, directeur général.
De son côté, pour les clients qui souscrivent à sa prestation assurantielle lancée en 2016, LeasePlan offre de ne pas payer de frais de remise en état lors des restitutions sous le seuil de 1 200 euros. Chez Volkswagen Group Fleet Solutions, Marc Milewski note « un comportement toujours plus vertueux des clients : ils échangent en amont avec nos équipes sur cette thématique et bénéficient d’une transparence totale grâce à la photo expertise des véhicules réalisée par une société tierce et dont les résultats sont accessibles en ligne. »
Services jockeys et conciergerie
Autre service qui se développe : les « jockeys » qui vont chercher le véhicule du client pour un entretien et le lui ramène. Avec ses neuf garages intégrés, Parcours mise sur sa formule de services de proximité : « Pour un entretien, une réparation ou un changement de pneus, nous allons récupérer la voiture du collaborateur et lui laissons un véhicule de courtoisie, même pour une journée, décrit Thibaut Carpentier. Cela réduit les coûts cachés liés au temps perdu par le collaborateur à prendre rendez-vous avec le garage, à y conduire son véhicule, etc. Une perte de temps de deux à trois heures à multiplier par le nombre de conducteurs. »
Si ce service jockey est intégré à tous les contrats chez Parcours, les autres loueurs l’offrent souvent en option comme Free2Move Lease qui va prochainement lancer ce service pour « faciliter la vie de nos clients », indique Philippe Belorgey.
Elat a développé depuis plusieurs années ce service jockey. « Il est intégré automatiquement aux contrats pour ceux qui prennent l’assurance chez nous, et souscrit en option par 30 % des autres clients », pointe Hervé Trosset, président du loueur. Diac Location propose enfin à ses clients la possibilité d’ajouter une prestation particulière demandée au concessionnaire, comme un jockey ou un gardiennage de pneus, et de l’intégrer dans le forfait mensuel.
Des « applis » pour les conducteurs
En parallèle, la transformation digitale de la relation avec le client se poursuit et touche aussi le conducteur. « L’application mobile My ALD ajoute des fonctionnalités comme la numérisation des documents (carte grise, permis, etc.). Pareillement, une icône fait apparaître en un clic le code carburant avant qu’il ne disparaisse », expose Guillaume Maureau pour ALD.
Dans ce domaine, la dernière innovation d’ALD consiste en une solution vocale de type Siri : « Le conducteur peut interroger l’application sur le lieu de révision le plus proche, la manière de remplir un constat, etc. », poursuit Guillaume Maureau. Et Diac Location lance une application similaire, « un agent conversationnel auquel le conducteur peut poser toutes ses questions, par exemple lors d’un dépannage ou d’un sinistre », résume Vincent Hauville.
Des applis à tout faire
Arval mise pour sa part sur une nouvelle version de My Arval Mobile, l’application pour le conducteur. « Celle-ci donne toutes les informations sur le véhicule et le contrat, réserve un entretien en ligne et géolocalise les garages et les parkings les plus proches. Elle offre aussi la possibilité d’intégrer le permis et la carte grise numérisés », énumère Ferréol Mayoly, directeur général d’Arval France.
Parcours et Free2Move Lease ont chacun un projet dans les cartons. Le loueur du Groupe PSA mise également sur l’application gratuite Free2Move depuis un an : « Le client, particulier ou BtoB, a accès à un agrégateur de solutions de mobilité dans son environnement proche : transports en commun, vélos ou voitures en autopartage, Zipcar, etc. », détaille Philippe Belorgey.
Chez Volkswagen Group Fleet Solutions, une deuxième version de My Fleet Solutions est à l’étude. « Le conducteur y trouvera toute une série d’informations et de fonctionnalités innovantes grâce à la dématérialisation des documents notamment. Le taux de téléchargement est satisfaisant mais nous cherchons à améliorer l’interaction avec le conducteur », explique Marc Milewski.
L’autopartage s’installe
Ce n’est pas encore un véritable engouement mais l’autopartage poursuit sa percée. « De plus en plus de clients nous demandent la formule ALD Sharing et les taux d’utilisation sont assez élevés lorsque la promotion est bien faite en interne », estime Guillaume Maureau.
Avec une centaine de véhicules en autopartage chez ses clients, Parcours peaufine son offre Sharecar avec une solution sans carte ou badge, fonctionnant grâce au wifi ou au bluetooth à partir du smartphone. « Les clients, dont ceux qui ont plusieurs sites, commencent à y venir », souligne Thibaut Carpentier.
Sur ce sujet, LeasePlan reste en retrait. « Nous pensons à des partenaires pour autopartage que nous ne proposons pas encore. Nous essayons surtout d’accompagner les clients avec des audits de mobilité pour identifier les bonnes solutions qui peuvent être l’autopartage mais aussi des véhicules en pool », précise Jean-Loup Savigny.
Volkswagen Group Fleet Solutions en est à la phase pilote de sa solution d’autopartage et compte être prêt pour 2019. « Nous sommes à la recherche d’une solution flexible et multimodale, qui s’adapte à la fois aux clients finaux de toute taille et aux concessions », observe Marc Milewski.
De nouvelles offres de partage
Chez Arval, l’offre d’autopartage, lancée il y a plusieurs années, semble décoller : « De nombreuses négociations sont bien avancées. Nous prévoyons de doubler notre flotte en autopartage entre 2017 et 2018. C’est aussi une solution pour l’ensemble des collaborateurs des clients : outre un usage professionnel, l’autopartage peut autoriser un usage à titre privé le soir ou le week-end, moyennant une somme souvent faible. Le client va ainsi rentabiliser davantage son loyer et le TCO peut diminuer de 20 % », argumente Ferréol Mayoly.
Arval compte d’ailleurs lancer une offre entièrement digitale fin 2018, basée sur sa technologie de télématique embarquée. Le client pourra alors intégrer dans son parc d’autopartage un véhicule de fonction dormant, comme lors des congés d’un collaborateur. Une solution qui nécessite cependant un aménagement des avantages en nature des salariés.
Vers un mix de mobilités
Au-delà de son produit d’autopartage, Arval aligne une offre de vélopartage et, en partenariat avec Klaxit (ex WayzUp), une solution pour covoiturer sur le parcours domicile-travail avec ses collègues mais aussi avec tous les clients de Klaxit à proximité.
Alphabet mise sur de nouveaux services comme la location de vélos à assistance électrique, interne à l’entreprise, en partenariat avec Green On. « Cela fonctionne avec une réservation en ligne. Les vélos sont sécurisés sur les bornes de recharge », décrit Olivier Monot. Sans oublier un accompagnement pour construire les plans de mobilité avec EM Services, filiale conseil de RATP Dev qui possède notamment un ensemble de données sur les temps de déplacement, entre autres en transports en commun.
VAE, covoiturage et budget mobilité
Dans le cadre de cet accompagnement, Alphabet a mis en service un outil de covoiturage avec IDVRoom. « Nous avons deux solutions : soit un système interne à l’entreprise pour ses seuls collaborateurs, ou bien la possibilité pour ces derniers d’intégrer la plate-forme globale existante, distingue Olivier Monot. Ce service est commercialisé auprès de l’ensemble de nos clients. Pour certaines entreprises, cela peut résoudre des problèmes de parking, mais aussi entraîner des économies du fait du recul du nombre de kilomètres parcourus annuellement par chaque véhicule. »
Athlon propose depuis novembre 2017 Flex2Use. « Avec ce service, un conducteur peut, en fonction d’un budget alloué, choisir un plus petit véhicule pour un budget inférieur. Et il conserve le différentiel pour des locations courte durée de modèles adaptés pendant ses congés, comme un monospace ou un SUV. Nous visons la création de services à la mobilité avec pour but d’offrir aux conducteurs la possibilité de dépenser ce différentiel avec d’autres moyens de transport (train, avion, Autolib’, etc.) », détaille Bruno Morizur.
Des véhicules plus connectés
Sur le véhicule connecté, les captives des constructeurs ont un atout d’avance grâce à la possibilité d’équiper leurs modèles en première monte. « 70 000 de nos véhicules en LLD sont pourvus, dès l’usine, d’un boîtier télématique, sur une flotte à la route de 202 000 véhicules, indique Philippe Belorgey pour Free2Move Lease. Notre offre permet d’activer et d’employer les données du boîtier. Elle n’est pas automatiquement souscrite au départ mais les clients savent qu’ils peuvent le faire à tout moment. »
Les avantages des services connectés ? « Ils contribuent à optimiser l’utilisation des véhicules et donc à réduire le TCO de 5 à 10 % grâce à des baisses de coût sur la consommation de carburant, la prime d’assurance ou les coûts de maintenance – car rater une révision peut entraîner des dysfonctionnements. Et cela aide aussi nos équipes à être proactives : avec une meilleure connaissance des kilomètres parcourus, elles peuvent proposer des avenants, ce qui évite les surcoûts en fin de contrat. C’est aussi utile avec le service d’autopartage », énumère Philippe Belorgey.
Et la télématique entraînerait des avantages indirects comme une meilleure productivité. « Avec la géolocalisation, il faut souvent moins de ressources en interne pour des tâches comme les tournées », illustre Philippe Belorgey. Free2Move Lease aligne trois niveaux de souscription : l’option de base comprend la remontée d’informations sur la consommation, des indications de performance du véhicule et des alertes maintenance. Le deuxième niveau inclut en sus des données d’éco-conduite, et le troisième la géolocalisation.
De son côté, Volkswagen Group Fleet Solutions étudie un outil télématique avec deux objectifs : « Être en règle avec le Règlement général sur la protection des données (voir aussi notre article) et être compatible avec des véhicules de toutes les marques et ceux déjà en service. C’est en effet un problème pour les clients qui ne sont pas mono-marque ou souhaitent équiper des voitures déjà à la route », pointe Marc Milewski.
Des reportings plus performants
Restons sur les données et leur exploitation. Parcours vient de reconfigurer son site intranet destiné aux gestionnaires de flotte : « Il comporte plus d’informations et surtout il est beaucoup plus facile d’utilisation. La présentation des données a été revue. Il est possible d’obtenir un rapport préformaté sur une seule page et, en deux clics, d’avoir une vue générale sur le parc », explique Thibaut Carpentier. Parcours a aussi lancé en février un nouveau site basé sur une application mobile, « encore plus proche des utilisateurs. Ces derniers pourront par exemple configurer les véhicules en ligne : modèle, motorisation, couleur, etc. »
Faciliter le travail du gestionnaire
Diac Location va proposer aux gestionnaires de flotte, dans le courant du premier semestre, un espace client regroupant toutes les fonctionnalités liées à la vie des contrats et celles de son outil Pro +Board. « En un clic, sur son ordinateur, sa tablette ou son smartphone, le gestionnaire pourra accéder aux données financières, et à celles concernant l’entretien et le fonctionnement de ses véhicules. Les factures seront totalement dématérialisables et toutes les informations fiscales disponibles en ligne », avance Vincent Hauville. Pour sa part, « Alphabet travaille au déploiement d’un système pour optimiser la personnalisation de chaque reporting », résume Olivier Monot.
Enfin, Arval a lancé fin 2017 un portail avec trois niveaux de reporting pour une meilleure individualisation. « L’option Integral Fleet consolide des données en intégrant celles des autres loueurs », détaille Ferréol Mayoly. Car les loueurs vont aussi devoir s’adapter pour intégrer les normes comptables IFRS 16 (voir aussi l’article sur les captives).
Location longue durée : de nouvelles offres pour 2018
- Location longue durée : de nouvelles offres pour 2018
- Paula Opris, Gutenberg Networks : « Être informés des évolutions et des nouveautés »
- Xavier Poullain, Groupe LDC : « L’application du loueur pour trouver toutes les infos »
- Aurélie Tronchet, Ouest France : « L’autopartage pour stabiliser le nombre de véhicules »
- Stéphane Belair, Dentsu Aegis Network France : « Offrir des solutions de mobilité aux collaborateurs »
- Catherine Larsonnier, Groupe Bel : « Rationaliser les processus et les coûts »
- 2017 : une excellente année pour tous les loueurs
- Une année 2017 dynamique pour les captives
- La LLD s’ouvre aux particuliers : un nouveau relais de croissance
- Location longue durée : forcer le destin de l’électrique
- Hanno Klausmeier, SAP Labs France : « Réussir le passage à l’électrique »
- Laurent Zerafa, DHL France : « Des négociations tripartites pour optimiser les conditions financières »