Pour des besoins de mobilité ponctuels et supérieurs à quelques jours, la location courte durée a un coût prohibitif quand la location longue durée implique un engagement lourd. Or, avec un marché du travail qui privilégie l’intérim, les contrats à durée déterminée ou le recours aux stages, les entreprises sont à la recherche des solutions de mobilité les plus souples et les moins onéreuses.
Dans ce contexte, la location moyenne durée connaît un certain engouement. Sur des durées de 1 à 24 mois, les entreprises obtiennent des véhicules à des conditions tarifaires inférieures à celles de la courte durée et peuvent les restituer à tout moment,...
Pour des besoins de mobilité ponctuels et supérieurs à quelques jours, la location courte durée a un coût prohibitif quand la location longue durée implique un engagement lourd. Or, avec un marché du travail qui privilégie l’intérim, les contrats à durée déterminée ou le recours aux stages, les entreprises sont à la recherche des solutions de mobilité les plus souples et les moins onéreuses.
Dans ce contexte, la location moyenne durée connaît un certain engouement. Sur des durées de 1 à 24 mois, les entreprises obtiennent des véhicules à des conditions tarifaires inférieures à celles de la courte durée et peuvent les restituer à tout moment, sans avoir à verser de pénalités comme cela aurait été le cas avec la LLD.
Filiale française d’un groupe israélien et spécialiste de la distribution de produits phytosanitaires, Adama France utilise de plus en plus la LMD. L’entreprise compte 72 collaborateurs sur le sol hexagonal et pilote une flotte de 40 véhicules de fonction loués en longue durée auprès d’Arval et de GE Capital Fleet Services.
« Ces sept dernières années, nos effectifs ont doublé et continuent de croître, explique Alicia Kergus, responsable de la flotte. Nous n’avons pas le temps d’adapter le périmètre du parc à la progression des effectifs et employons la LMD pour assurer la mobilité des nouveaux collaborateurs en attendant les livraisons des véhicules de fonction. »
Jusqu’à une période récente, Adama France faisait appel à Louveo, filiale d’Arval, pour obtenir des véhicules d’attente. Depuis son arrivée à la tête de la flotte, Alicia Kergus a cessé cette collaboration pour travailler avec Kéolease. « Auparavant, les interlocuteurs étaient multiples. Avec Kéolease, nous apprécions de conserver les mêmes contacts pour toutes nos demandes », avance Alicia Kergus.
La LMD pour suivre l’évolution des effectifs
En revanche, si Kéolease apparaît comme mieux disant en matière de tarification, la différence reste minime. « Quoi qu’il en soit, nous avons fait le choix de la moyenne durée et nous nous y tenons, poursuit Alicia Kergus. Avec la courte durée, il faudrait reconduire les contrats de mois en mois. »
Parallèlement aux périodes d’essai, la moyenne durée offre aussi aux stagiaires d’avoir d’un véhicule. Les contrats courent de trois à six mois avec une reconduction automatique. Adama France dispose aujourd’hui de deux véhicules loués en moyenne durée auprès de Kéolease, mais ce volume a grimpé jusqu’à sept par le passé.
Les contrats souscrits intègrent l’entretien et l’assistance en cas d’accident et de panne. Depuis quelques mois, Adama France assure aussi ces véhicules par le biais du spécialiste de la LMD. « Nous avons noué des relations étroites. Pour les livraisons et les restitutions, nous avons les mêmes interlocuteurs qui sont très réactifs et ces opérations se font sur n’importe quel point géographique du territoire. Et Kéolease n’abuse pas sur les frais de remise en état en fin de contrat », se félicite Alicia Kergus.
Lors d’une création de poste, Adama France n’est pas en mesure de prévoir avec précision le nombre de kilomètres qui seront réalisés. Sur ce point, les contrats autorisent d’ajuster les tarifs au kilométrage réellement parcouru.
Des contrats adaptés à l’utilisation réelle
« Les distances excédentaires nous sont facturées mais nous sommes remboursés si le solde est à notre avantage, note Alicia Kergus. Pour une PME comme la nôtre, la LMD constitue une nécessité pour s’adapter avec souplesse aux cycles de l’activité. De plus, Kéolease conserve une taille compatible avec notre mode d’organisation. »
Autre spécialiste de la moyenne durée, Louveo est depuis décembre dernier entièrement intégré à Arval, sa maison-mère, qui en devient l’unique actionnaire. L’expertise déployée depuis cinq ans sera désormais commercialisée sous le nom d’Arval Moyenne Durée. Pour la filiale de BNP Paribas, cette offre de location couvre les périodes de 1 à 24 mois et répond aux besoins de flexibilité liés à des pics d’activité, à une activité saisonnière, aux différentes phases d’un recrutement (période d’essai, CDD), etc.
« Arval Moyenne Durée est un moyen pour les entreprises d’optimiser la flotte », observe François-Xavier Castille, directeur général d’Arval France. Arval met en avant un prix dégressif en fonction de la durée de location. Plus la période d’utilisation est longue, plus le coût diminue. En outre, le loueur accompagne le client d’Arval Moyenne Durée dans le développement de son activité et l’oriente vers la LLD quand ce type de contrat se fait plus avantageux pour lui.
TPE, PME et grands comptes choisissent le véhicule adapté à leurs besoins professionnels (citadine, compacte, fourgonnettes, etc.) et à leur budget. Toutes les prestations (entretien, assistance, pneus, assurance, etc.) sont comprises dans le contrat pour simplifier le choix. « Avec cette formule, précise Philippe Botton, directeur d’Arval Moyenne Durée France, une catégorie de voitures louées pour une durée définie donne lieu à un loyer unique. C’est donc une offre claire et lisible qui aide le décideur à choisir rapidement la formule qui lui convient. »
La LMD ou la LLD selon les besoins
Les véhicules sont livrés sous cinq à dix jours ouvrés partout en France et une option complémentaire permet d’en disposer dans des délais raccourcis ou sur site. Enfin, à l’international, Arval vend cette offre sous le nom d’Arval Mid-Term Rental. Déjà commercialisée au Pays-Bas depuis juillet dernier, l’offre existe maintenant aussi au Royaume-Uni, en Espagne et en France.
De son côté, ALD Automotive a redéployé son offre de LMD en 2011 sous le nom d’ALD rent. La flotte comprend de 1 500 véhicules neufs ou âgés de moins d’un an. « Contrairement à d’autres acteurs, ce parc n’accueille pas de véhicules issus des restitutions de la longue durée », souligne d’emblée Laurent Corbellini, directeur marketing du loueur.
Les contrats proposés par le biais d’ALD rent courent d’un à douze mois et ce, sans engagement de durée. La facturation se fait selon un forfait mensuel encadré par une grille durée-kilométrage. « Nous livrons et organisons les restitutions partout en France en moins de 48 heures sur le site de l’entreprise ou au domicile du collaborateur », reprend Laurent Corbellini.
Dans le souci de simplifier la mission des gestionnaires, les véhicules d’ALD rent se veulent assez diversifiés pour répondre avec précision à la car policy d’une entreprise. Niveau de gamme, équipements et carburant correspondent aux standards définis pour l’ensemble de la flotte.
Une même gestion pour tous les véhicules
Les véhicules en moyenne durée sont gérés à travers les mêmes outils informatiques et répondent aux mêmes règles fiscales que l’ensemble de la flotte. « Les interlocuteurs, le reporting et le mode de gestion sont identiques quelle que soit la durée de financement », confirme Laurent Corbellini.
L’immédiateté et la flexibilité de la LMD répondent aux besoins exprimés par les entreprises. Or, la réactivité et la souplesse sont les qualités nécessaires pour traverser les périodes de difficultés économiques. La LMD profite bel et bien de la crise.
Les dix premiers véhicules loués – 4e trimestre 2014 |
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1 |
Renault Clio |
2 |
Peugeot 208 |
3 |
Peugeot 308 |
4 |
Citroën C3 |
5 |
Citroën C4 + Picasso |
6 |
Renault Kangoo |
7 |
Renault Mégane |
8 |
Citroën Berlingo |
9 |
Renault Scénic + Grand |
10 |
Volkswagen Golf |
Sources : SNVLD, traitements Bipe. |