Pour faire face dans la tempête, les loueurs avaient décrété un « plan Orsec » exceptionnel, marqué avant tout par la baisse drastique des mises à la route et la prolongation des durées des contrats de leurs clients. Le remède a fonctionné mais la question était bel et bien de savoir si l’activité allait reprendre en 2010 et la machine des immatriculations se réamorcer. Le bilan 2010 leur donne raison. Avec une hausse de 12,8 %, les mises à la route ont rebondi. Autrement dit, les commandes de véhicules sont reparties dans les entreprises et les loueurs longue durée peuvent de nouveau faire leur métier de base, à savoir financer des véhicules...
Pour faire face dans la tempête, les loueurs avaient décrété un « plan Orsec » exceptionnel, marqué avant tout par la baisse drastique des mises à la route et la prolongation des durées des contrats de leurs clients. Le remède a fonctionné mais la question était bel et bien de savoir si l’activité allait reprendre en 2010 et la machine des immatriculations se réamorcer. Le bilan 2010 leur donne raison. Avec une hausse de 12,8 %, les mises à la route ont rebondi. Autrement dit, les commandes de véhicules sont reparties dans les entreprises et les loueurs longue durée peuvent de nouveau faire leur métier de base, à savoir financer des véhicules neufs. Autre signe de sortie de crise, le parc total en LLD est, lui aussi, en progression avec plus de 1,14 million de véhicules (+ 2,2 %).
Un nouveau défi attend désormais la profession : la reprise de la concurrence entre les différents acteurs. Au plus fort de la crise, certains d’entre eux avaient en effet fait le choix de se retirer de la compétition pour conquérir de nouveaux clients. Pour ne pas dégrader leur rentabilité, ils avaient volontairement réduit le nombre de leurs clients et de leurs mises à la route. Aujourd’hui, tous les prestataires reviennent dans la bataille, ce qui laisse présager une compétition particulièrement féroce sur les prix et lors des appels d’offres, pour le plus grand bénéfice de la clientèle. Mais au final, c’est peut-être bien 2011 qui sera l’année de tous les dangers pour les loueurs…