La crise a balayé le marché des logiciels de gestion des flottes comme la sphère économique dans sa totalité. Mais la crise n’explique pas tout et certains éditeurs avaient vu leurs ventes fléchir avant son arrivée. L’explication est sûrement à chercher du côté des entreprises. Car si le taux d’équipement reste faible, les flottes susceptibles de recourir à ces outils, les grands comptes en premier lieu, l’ont fait depuis plusieurs années.
Les autres entreprises en ont d’autant moins ressenti le besoin que pour faire face à la crise, elles ont gelé leurs budgets d’investissements.
Les collectivités locales, un nouvel Eldorado
Une stratégie...
La crise a balayé le marché des logiciels de gestion des flottes comme la sphère économique dans sa totalité. Mais la crise n’explique pas tout et certains éditeurs avaient vu leurs ventes fléchir avant son arrivée. L’explication est sûrement à chercher du côté des entreprises. Car si le taux d’équipement reste faible, les flottes susceptibles de recourir à ces outils, les grands comptes en premier lieu, l’ont fait depuis plusieurs années.
Les autres entreprises en ont d’autant moins ressenti le besoin que pour faire face à la crise, elles ont gelé leurs budgets d’investissements.
Les collectivités locales, un nouvel Eldorado
Une stratégie qui peut sembler paradoxale en période de crise : les véhicules représentent l’un des premiers postes de coûts et les entreprises auraient dû être sensibles au discours des éditeurs de logiciels…
Si le secteur privé est peu porteur, les collectivités territoriales constituent en revanche un Eldorado pour les éditeurs. Aductis s’est spécialisé sur ce segment et poursuit son ascension avec un chiffre d’affaires en hausse de 2,27 % en 2010. « Nous avons séduit 67 nouveaux clients l’année dernière, affirme Didier Vallée, son directeur. Nous avons fêté notre 500e client fin 2010 ».
L’explication à cette progression ? « Les collectivités territoriales ont une réflexion plus mûre sur cette question et estiment anormal de ne pas disposer d’outils adaptés, alors que les entreprises ont franchi le pas depuis longtemps. De plus, les services techniques auxquels sont rattachés les véhicules pèsent souvent la moitié du budget des collectivités. Pour les communautés de communes, ce pourcentage atteint 80 %. Dernier phénomène qui plaide pour notre outil, les recrutements se font auprès des jeunes générations nées avec l’informatique et qui n’imaginent pas gérer une flotte sans un outil approprié ».
Un tiers des 28 collaborateurs d’Aductis travaille au service technique et à la recherche et développement. Depuis quatre ans, Atal, le logiciel d’Aductis, évolue vers une version dot.net, un outil full web qui se transforme au fil du temps. Ainsi, en 2010, l’ergonomie a été revue de fond en comble pour une utilisation toujours plus intuitive. « Depuis deux à trois ans, nous travaillons à cette nouvelle version et nous allons continuer à la faire progresser. Parallèlement, une autre version est à l’étude et sortira de nos cartons dans cinq ans », explique Didier Vallée. Aductis a décidé de se concentrer sur la clientèle des collectivités, un marché disputé par les autres éditeurs. « Nous avons un avantage sur nos concurrents, poursuit Didier Vallée. Notre logiciel gère d’autres métiers propres aux collectivités territoriales, ce qui leur permet de réaliser un gain financier en se passant d’outils supplémentaires pour gérer les parcs et jardins, les bâtiments, la voirie, etc. » Autre phénomène, les collectivités territoriales disposent encore, dans leur grande majorité, d’ateliers intégrés pour entretenir et réparer leurs véhicules. Elles doivent gérer les stocks et l’activité des techniciens avec un logiciel comme Atal. « Il y a une tendance à l’externalisation de l’entretien et des réparations, admet Didier Vallée, mais ce mouvement est très lent. Un atelier bien géré ne coûte pas si cher et rend de nombreux services ».
Aductis a également bénéficié de la réforme des collectivités qui a vu le rattachement des flottes de véhicules et d’équipements des DDE (directions départementales de l’équipement) aux conseils généraux. « Les DDE avaient un outil dédié développé par les services de l’État et un mode de gestion particulier, reprend Didier Vallée. Les départements doivent piloter cette migration et s’équipent d’outils comme Atal ». Dans ces conditions, Aductis reste optimiste pour son activité. « Il est difficile d’estimer notre performance car les budgets sont votés fin mars dans les collectivités. Cela étant, nous tablons sur une progression de 19 % de notre chiffre d’affaires en 2011 ». Et le directeur d’Aductis de se féliciter d’être à la tête d’une entreprise très peu sensible à la crise.
En 2010, Delta Tech a de son côté réalisé près de 1 million d’euros de chiffre d’affaires à travers la vente et la location de son logiciel Winflotte. « Cette performance représente une progression de 10 %, avance Yann Dépond, son P-DG. En 2011, nous prévoyons une croissance encore supérieure, avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 1,35 million d’euros ». L’an dernier, de nouveaux contrats ont été signés avec HSBC, Groupama, Carrefour, etc., soit en tout une trentaine de nouveaux clients. Au total, Winflotte gère 200 000 véhicules. « Le quart du CAC 40 travaille avec notre outil », se félicite Yann Dépond. Pour répondre aux besoins de cette clientèle dont les flottes sont disséminées à l’international, Winflotte existe en anglais et Delta Tech a créé une filiale britannique qui prendra son essor en 2011.
Winflotte est accessible en ligne via internet avec un abonnement de 24 ou 36 mois. Le loyer donne droit à la maintenance, à l’assistance et aux mises à jour en direct sur le serveur de Delta Tech.
Une demande toujours accrue de services à valeur ajoutée
« Une tendance forte se dégage, constate Yann Dépond. La demande en services est de plus en plus forte et continuera de l’être. À titre d’exemple, avec la télématique embarquée, les remontées de kilométrages et de consommation ouvrent de nouvelles perspectives. Nous travaillons sur ce dossier avec des spécialistes comme Novacom Services ou Masternaut ».
Delta Tech propose d’ores et déjà de nombreux services autour de son outil de gestion : gestion des amendes, intégration des factures des fournisseurs, intégration de fichiers, reprise des données, etc.
L’offre de Winflotte est segmentée en quatre outils distincts selon la taille et le profil des acheteurs potentiels. Premier outil, Winflotte Entreprise s’adresse aux flottes les plus importantes avec une étendue et une profondeur fonctionnelles qui répond à des besoins de pilotage complets et détaillés.
Deuxième offre lancée en 2010, Winflotte Professionnel se concentre sur les fonctionnalités essentielles et répond à une gestion moins fine que celle des grands groupes du CAC 40. Gratuit jusqu’à trois véhicules, le logiciel est loué 0,5 euro par véhicule et par mois à partir du quatrième véhicule. Autre outil, Winflotte LCD s’adresse aux professionnels de la location courte durée. Delta Tech a aussi développé un logiciel pour les particuliers, gratuit et accessible via winflotte.fr.
Aujourd’hui, un nouveau module vient compléter cette gamme. Baptisé Winflotte Analytics, il consolide le reporting issu de différents départements, entités ou régions. Les conducteurs disposeront aussi de leur propre accès à cette application avec un smartphone. Autre nouveauté, Winflotte Manager propose un accès simplifié pour les responsables qui gèrent une flotte en pool.
Des outils pour consolider le reporting des entités
Delta Tech a aussi déployé de nouveaux services. Outre la gestion des amendes, l’éditeur propose à ses clients d’intégrer les fichiers en provenance des pétroliers et de contrôler les anomalies. « Nous assurons aussi le reporting auprès des décideurs », complète Yann Dépond. Enfin, Delta Tech a créé un site internet et continuera de le faire évoluer en 2011.
En mai dernier, Cassiopae, éditeur français de logiciels de gestion des contrats de financement et de location, a pris le contrôle de 100 % du capital d’Infoparc, l’éditeur du logiciel SIP. Jusqu’alors détenu par Europ Assistance (groupe Generali), InfoParc a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros en 2009. Ce rachat répond à une logique de marché, comme l’explique le communiqué publié à cette occasion : « Nos clients, tout comme le marché du logiciel de leasing dans son ensemble, sont toujours plus demandeurs de solutions pour la location et la gestion de parcs de véhicules et de matériels. Cassiopae entend donc développer son activité dans ce domaine à fort potentiel ».
À l’issue du rachat, les 18 collaborateurs d’Infoparc ont rejoint les 140 personnes des équipes de Cassiopae. L’intégration a commencé en septembre. « Cassiopae nous apporte une pérennité financière sur un marché de niche qui demande des investissements importants en recherche et développement, note Jean-Michel Julian, directeur commercial. En outre, un éditeur comprend mieux nos problématiques et nous allons pouvoir mutualiser nos moyens techniques. Et grâce aux économies d’échelle, notre résultat ne peut que progresser, avec en outre des synergies commerciales ». Cassiopae gère plus de 150 milliards d’euros d’encours de financement pour plus de 70 clients et dans plus de 30 pays. InfoParc va aussi bénéficier de cette implantation internationale.
Selon Jean-Michel Julian, le chiffre d’affaires d’Infoparc a progressé légèrement en 2010 et devrait croître de 20 % en 2011. « En 2008, nous avons pris la crise en pleine figure. Nous avons redressé la situation fin 2010, mais il nous reste un retard à rattraper. Si nos objectifs sont moins ambitieux qu’en 2006 ou 2007, nous sommes de plus en plus sollicités et la rentrée 2010 s’est accompagnée d’une forte progression des ventes ».
Comme ses confrères, Jean- Michel Julian explique aussi que son logiciel évolue en permanence. « Ces dernières années, la tendance forte est à l’ouverture vers les autres outils informatiques de l’entreprise, vers les systèmes des fournisseurs mais aussi vers les véhicules et les conducteurs ». Après avoir nourri de grandes ambitions sur les ventes de son outil d’informatique embarquée et l’avoir vendu en tant que tel, Infoparc a infléchi sa stratégie et propose désormais SIE comme un module complémentaire de SIP2 pour communiquer avec les véhicules.
Un marché encore à conquérir
Quoi qu’il en soit, Jean-Michel Julian reste confiant : « Nos outils commencent à intéresser les entreprises quand leurs flottes comptent plus de 50 véhicules. Seuls 15 à 20 % de ces entreprises sont équipés. Nous sommes encore dans une phase de conquête ».
Créé en 1986, Informakit appartient à la famille Puygrenier dont l’un des membres, Gilles, est le gérant. Pour l’éditeur de Parck, l’année 2010 a été marquée par le développement d’un nouveau logiciel. « Il ne s’agit pas d’un nouveau module qui vient compléter Parck, mais bien d’un nouveau logiciel indépendant », affirme Franck Lallet, directeur commercial d’Europarck, enseigne sous laquelle est proposé le progiciel de gestion des flottes. Commercialisé depuis le dernier trimestre 2010, cet outil baptisé Résallier gère les réservations des véhicules en pool, mais aussi l’ensemble des ressources partagées au sein de l’entreprise : salles de réunion, vidéo-projecteurs, matériels divers et variés, etc. Développé en partenariat avec un client d’Europarck, cet outil full web est accessible via internet. « Chacun des collaborateurs peut réserver les véhicules ou le matériel à partir du site, note Franck Lallet. Nous avons étudié particulièrement l’ergonomie pour que la navigation se fasse intuitivement, sans former les agents ou les salariés ».
Autre avantage concurrentiel avancé par Europarck, ce logiciel comporte des fiches descriptives des véhicules et des ressources à partager entièrement paramétrables. « À titre d’exemple, avec Résallier, continue Franck Lallet, l’entreprise peut rationaliser la taille de la flotte en pool et réduire le nombre de véhicules, sans dégrader le service offert ». Pour la partie technologique, Infoparck s’est associé à Asset Protection, spécialiste de la fourniture et de la mise en service d’armoires électroniques de gestion des clés.
En 2010, Europarck a accusé une légère baisse de son chiffre d’affaires. « Cela s’explique mathématiquement car nous avions enregistré une excellente année en 2009 », justifie Franck Lallet. L’intégration des DDE aux conseils généraux a cependant généré un chiffre d’affaires important pour Europarck en 2010 et ce surcroît d’activité va se maintenir en 2011.
Pour l’éditeur de Parck, le métier de gestionnaire de flotte connaît un profond changement. Il doit faire face à de nouveaux enjeux avec l’arrivée du véhicule électrique, le développement de l’éco-conduite et de l’auto-partage. « Face à ces besoins, nous devons imaginer des évolutions fonctionnelles avec de nouveaux tableaux de bord et indicateurs sur les coûts et les émissions de CO2 », anticipe Franck Lallet. Qui constate que la réduction des coûts devient l’objectif prioritaire des entreprises.
Au premier trimestre 2011, Europarck va déployer la dernière version de Parck. Deux nouveautés principales se dégagent : une interface avec e-report, l’un des générateurs d’états les plus présents sur le marché, et un module de gestion des équipements du véhicule encore plus détaillé. Aux côtés de ces éditeurs déjà installés, de nouveaux venus ont fait leur entrée sur le marché. C’est ainsi le cas de Gac Technology qui a travaillé deux ans au développement de l’outil Gac Car Fleet. Sa commercialisation a eu lieu début 2010 et les ventes ont commencé à frémir en fin d’année. Parmi les premiers clients, Leroy-Somer, Bayer, Coca-Cola Entreprise ou France Télévisions. Outil 100 % internet qui ne nécessite aucune installation chez le client, Gac Car Fleet est commercialisé sous forme d’un abonnement, avec un coût mensuel de 1 à 4 euros par véhicule selon la taille de la flotte. « Nous sommes partis du constat qu’il existait des outils horizontaux pour gérer l’ensemble des ressources de l’entreprise. Mais ils demandent un travail de paramétrage important pour s’adapter à chacun des segments abordés, avec des coûts élevés de conseil à la clé, détaille Matthieu Échalier, directeur associé en charge de l’activité technique. Nous avons pris le contre-pied de ces “tool boxes“ en créant des outils verticaux pour gérer les véhicules, la téléphonie et l’immobilier. Avec ces applications, nous proposons des outils complets et prêts à l’emploi, qui prennent immédiatement en compte l’ensemble des requêtes propres à chacun des domaines d’intervention ».
Proposé comme un outil SaaS (Software as a Service), Gac Car Fleet est accessible en ligne avec login et mot de passe. L’abonnement inclut les mises à jour et l’assistance technique. En outre, Gac Technology prend en charge l’intégration des fichiers en provenance des fournisseurs (loueurs, pétroliers, réseaux d’entretien, courtiers, etc.), à une fréquence en cohérence avec le mode de gestion de ses clients. Avant de déployer l’outil, Gac Technology reprend les données de la flotte, les intègre à son logiciel, et paramètre les différents champs à partir du vocabulaire adopté par le client.
Gac Car Fleet se décompose en deux grandes parties : la première s’attache à créer des états de parc et des analyses budgétaires pour les directions financières et administratives et l’autre permet de gérer la flotte au quotidien. Tout le cycle de vie des véhicules est pris en compte jusqu’à la gestion électronique des documents. « La possibilité d’opter pour un second outil pour gérer les téléphones sur la même plateforme constitue un avantage par rapport à nos concurrents, avance Jean-Charles Martin, directeur du développement. Dans les entreprises, nos interlocuteurs au sein des services achats ou financiers couvrent les véhicules et les téléphones et recherchent un éditeur capable de répondre à ces deux problématiques ».
Gac Technology vise les entreprises avec des flottes financées par plusieurs loueurs et plus de 100 véhicules. « S’il n’y a pas de statistiques officielles, reprend Jean-Charles Martin, les acteurs avec qui nous avons travaillé évaluent le taux d’équipement à 10 ou 20 % ». Bref, le marché des logiciels de gestion des flottes suscite encore des vocations.
Audacon optimise l’entretien
Présent en France depuis 2007 à travers la création d’une filiale dédiée, Audacon travaille avec six clients (Auto Distribution, PSA, Renault, ING Car Lease, Valeo, Philips) et est en discussion avec d’autres loueurs longue durée. Ce prestataire intègre ses propres données techniques aux outils informatiques de ses clients. « Nous fournissons des solutions sur mesure pour chacun d’entre eux », affirme Thierry Floureux, directeur général de la filiale française.
Premier outil proposé, AudaconCOO (Cost of Ownership) permet aux loueurs de chiffrer l’entretien et les réparations en fonction d’un couple durée-kilométrage déterminé. Deuxième outil, AudaconControl automatise les échanges entre les réseaux d’entretien et de réparation et les flottes ou les loueurs. Cette application intègre aussi les préconisations de l’ensemble des constructeurs et alerte les flottes ou les loueurs sur les dérives budgétaires. « En moyenne, les loueurs paient 6 à 7 % de plus car les préconisations des constructeurs ne sont pas respectées ou parce que le prix des pièces est surfacturé », reprend Thierry Floureux.
En 2011, Audacon va commercialiser EcoFleet, un outil qui, pour un kilométrage donné, restitue toutes les opérations d’entretien et de réparation recommandées par les constructeurs. D’après Thierry Floureux, « EcoFleet est le seul outil de ce type à avoir intégré tous les forfaits d’entretien de Renault ».
Cogecar lance un outil de pilotage
Cabinet de conseil en gestion des flottes, Cogecar a mis sur pied un logiciel spécialisé commercialisé depuis début mars. « Au cours de nos missions, nous avons eu besoin de construire un outil d’analyse, explique Olivier Rigoni, directeur associé. Nous avons décidé de le proposer aux entreprises ». Baptisé Pilote, il a été développé pour une utilisation sur internet (www.pilotegestion.fr).
Facturé entre 1,5 et 2 euros par véhicule selon la taille de la flotte, ce logiciel a pour vocation de suivre les coûts fixes et variables sur un mois, un trimestre, un semestre ou une année. Les dérives sont identifiées par des alertes et grâce à l’édition de tableaux de bord, le responsable de la flotte peut prendre les bonnes décisions en toute connaissance de cause. « En tant que consultant, nous connaissons les phases des contrats où il faut être vigilant, justifie ainsi Laurent Hauducoeur, associé d’Oliver Rigoni. Les fonctionnalités de Pilote découlent de cette expérience ».
Avec leur logiciel, les consultants visent les entreprises qui disposent d’une flotte en location de 100 à 450 véhicules, soit 30 % des PME selon eux. Le nouvel acteur table sur 30 clients à l’horizon 2012. « Contrairement aux autres éditeurs qui assurent la gestion opérationnelle de la flotte, nous nous concentrons sur l’analyse des coûts, reprend Olivier Rigoni. Les logiciels existants s’intéressent à des entreprises dont les flottes rassemblent un nombre important de véhicules gérés par une ou deux personnes. Pilote se concentre sur des flottes moyennes pilotées par le directeur général ou le responsable des services généraux qui ne passent qu’une partie de leur temps sur les véhicules ».
Lors des modifications de contrats, Pilote chiffre automatiquement le nouveau TCO. « Calculé au début du contrat, le TCO ne révèle pas le coût d’utilisation réel tel qu’il apparaît à la fin, constate Olivier Rigoni. Selon le Syndicat national des loueurs de voitures longue durée (SNLVLD), les contrats sont modifiés deux fois en moyenne. En enregistrant ces modifications, notre logiciel établit un TCO réel tel qu’il apparaît à la fin du contrat ».
Logiciels de gestion : de nouveaux acteurs dynamisent le marché
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