Logiciels de gestion de parc : des innovations pour le meilleur ou pour le pire

Dans la gestion globale de sa flotte, il est rare qu’un responsable ne mentionne pas l’importance du logiciel de gestion de parc. A fortiori quand il s’agit d’innover.
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Dans son logiciel, l’agglomération de Saint-Quentin a par exemple intégré un module pour limiter le nombre de lavages des véhicules, avec un contrôle systématique des interventions. Une application simple qui illustre la possibilité d’améliorer les performances économiques, en tenant compte des impératifs liés au développement durable et au contrôle des coûts.

L’informatique peut aussi aider les enseignes d’entretien et de réparation automobile. Euromaster dispose ainsi d’un partenariat qui lui offre l’accès à une base de données relative aux caractéristiques techniques des véhicules vendus en France. Cette base est liée à celle des immatriculations (fichier 3A, Association Auxiliaire de l’Automobile). Selon Alain Gallot, directeur marketing de l’enseigne, ce lien permet d’éviter des erreurs d’identification des pièces détachées.

Mais l’innovation informatique peut aussi représenter un frein. C’est le cas des fameuses valises de diagnostic, des logiciels en réalité, qui identifient des pannes impossibles à repérer autrement. Ces outils sont très chers et les gestionnaires de flottes ne peuvent payer que des valises de diagnostic multimarques, loin de couvrir l’ensemble des pannes susceptibles de se produire. Pour ce faire, il faudrait investir dans des valises « propriétaires », ce qui revient cher pour des flottes multimarques. Clients et acteurs de la réparation automobile déplorent cette volonté de contrôle des constructeurs qui réduit leur indépendance dans le domaine de l’entretien.