« L’approche fluviale est une solution pour le transport de masses lourdes, notamment pour les distributeurs de boissons ou les chantiers », juge pour Heppner Christophe Schmitt, également président de la commission logistique urbaine de l’Union des entreprises de transport et logistique de France (TLF).
« L’eau est un excellent moyen de transport très peu énergivore, d’ores et déjà très performant, a confirmé Dominique Ritz, directeur territorial du Bassin de la Seine chez Voies navigables de France (VNF), lors d’une conférence organisée par TLF. Le bateau fonctionne comme un entrepôt que l’on rapproche du client, avec des volumes...
« L’approche fluviale est une solution pour le transport de masses lourdes, notamment pour les distributeurs de boissons ou les chantiers », juge pour Heppner Christophe Schmitt, également président de la commission logistique urbaine de l’Union des entreprises de transport et logistique de France (TLF).
« L’eau est un excellent moyen de transport très peu énergivore, d’ores et déjà très performant, a confirmé Dominique Ritz, directeur territorial du Bassin de la Seine chez Voies navigables de France (VNF), lors d’une conférence organisée par TLF. Le bateau fonctionne comme un entrepôt que l’on rapproche du client, avec des volumes considérables. Cela limite le dernier kilomètre au strict nécessaire. Et on peut alors l’organiser différemment avec des modes de transport plus légers comme les vélos-cargos, et des modes de propulsion plus respectueux de l’environnement comme l’électrique car il y a moins d’enjeu d’autonomie. »
Le transport fluvial se modernise
Selon Dominique Ritz, la voie d’eau est d’autant plus envisageable aujourd’hui que le transport fluvial se modernise : recours à l’intelligence artificielle, géolocalisation pour le suivi en temps réel, bateaux qui emportent les dispositifs de chargement et de déchargement pour ne pas gêner les autres usages du quai, etc.
À Strasbourg, la métropole a déployé en 2019 avec VNF une navette fluviale reliant le port au cœur de ville en trente minutes, pour y décharger des palettes de marchandises ou des matériaux de construction. « Nous voulons implanter un deuxième lieu de déchargement en hypercentre, voire ailleurs dans l’agglomération, comme dans la zone commerciale nord qui jouxte un canal », a indiqué lors de la même conférence Anne-Marie Jean, vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg et présidente du Port autonome de Strasbourg.