Isabelle Contet est responsable du parc automobile de Berner.
« Nos rouleurs sont essentiellement des commerciaux qui se déplacent chez les clients et circulent en moyenne 36 000 km par an, en VP ou en véhicule de service deux places. Notre business model est donc clairement celui du diesel. Certes, nous avons, pendant les confinements, réussi à faire différemment en développant l’e-commerce afin que les artisans puissent commander nos produits sur internet. Mais nos usages font que notre flotte reste peu éligible à l’électrique et à l’hybride rechargeable. Et il ne faut pas que les contraintes de la LOM deviennent un frein à nos activités...
Isabelle Contet est responsable du parc automobile de Berner.
« Nos rouleurs sont essentiellement des commerciaux qui se déplacent chez les clients et circulent en moyenne 36 000 km par an, en VP ou en véhicule de service deux places. Notre business model est donc clairement celui du diesel. Certes, nous avons, pendant les confinements, réussi à faire différemment en développant l’e-commerce afin que les artisans puissent commander nos produits sur internet. Mais nos usages font que notre flotte reste peu éligible à l’électrique et à l’hybride rechargeable. Et il ne faut pas que les contraintes de la LOM deviennent un frein à nos activités.
Le passage aux véhicules électrifiés
Le passage à des véhicules électrifiés est plus facile pour les responsables de service sédentaires mais cela représente un petit nombre de véhicules. Dorénavant, cette population a d’ailleurs, dans la car policy, le choix entre l’électrique et l’hybride rechargeable. Ce qui était déjà le cas pour le comex… Une impulsion donnée par nos dirigeants.
Nous avons aussi intégré deux véhicules 100 % électriques dont un fourgon e-Expert pour des livraisons dans un périmètre restreint à partir de notre magasin de Villeneuve-La-Garenne (92) en région parisienne. Pour les autres véhicules, soit la majorité du parc, la démarche sera plus compliquée. Il faut définir des stratégies, notamment avec les RH, choisir les bons véhicules en fonction des usages, mettre en place des infrastructures de recharge comme des solutions inhérentes à l’e-mobilité, identifier les aides et voir comment nous allons financer les surcoûts. »