Ghita Benmoussa, L’Oréal : « Il reste des freins à lever avec l’électrique »

Ghita Benmoussa est Global sourcing category manager – Mobility chez L’Oréal.

« En France, 70 % du parc roulant sera en énergies alternatives d’ici 2025 et nous nous engageons à ne plus avoir aucun diesel dans notre parc mondial d’ici fin 2023. À l’échéance 2030, nous comptons réduire nos émissions de CO₂ de 50 % en intensité par conducteur par rapport à 2016. Pour y parvenir, le groupe mise sur l’électrique et les hybrides en prenant en compte les usages des conducteurs. Nous poussons aussi en parallèle des solutions alternatives de mobilité, telles que le crédit mobilité, le “cash allowance“, l’autopartage ou le “private leasing“.

Reste à lever certains freins comme l’installation de bornes de recharge chez les collaborateurs, la loi de roulage qui limite le choix des modèles car il n’y a pas d’autonomie importante pour les gros rouleurs, ou encore l’offre restreinte pour les grands véhicules, par exemple les sept places pour les familles nombreuses. À ce jour, les autonomies, les gabarits des véhicules, les coûts et le nombre de bornes de recharge présentes ne nous permettent pas de couvrir l’ensemble des besoins.

En revanche, le TCO d’un véhicule électrique est plutôt satisfaisant. Mais sur un hybride rechargeable, nous avons un écart type important entre le TCO hypothétique et le TCO réel dû à l’usage. Cela dépend en effet du comportement du conducteur sur la recharge et l’éco-conduite. »

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