
Contre : Hugues de Monteville, directeur des opérations d’ALD Automotive
« Qui mieux que Renault peut entretenir votre Renault ? » Reprenant le slogan du constructeur, Hugues de Monteville défend la volonté du loueur de travailler quasi exclusivement avec les réseaux constructeurs. D’abord parce qu’il y a encore chez ses clients une véritable identification de l’entretien des véhicules à la marque. Ensuite parce qu’en tant que loueur, le prestataire demeure très lié aux VN : réaliser la maintenance ailleurs est un peu compliqué.
De fait, Hugues de Monteville souligne que 99 % des véhicules d’ALD Automotive sont loués avec des contrats de maintenance ; le reste rassemble des contrats spécifiques comme la carrosserie ou des clients qui disposent de leur propre atelier. ALD insiste aussi sur un certain nombre d’opérations mécaniques pour lesquelles les réseaux indépendants ne peuvent pas intervenir de la même façon que ceux des constructeurs.
Pour : Christophe Delivet, directeur du service delivery d’Arval
« Nos clients nous demandent de les dégager de tout souci relatif à la gestion de leur flotte. » Pour Christophe Delivet, cela suppose d’avoir le meilleur maillage de prestataires partout en France. D’où la nécessité de travailler avec l’ensemble des réseaux. Le loueur ne s’interdit donc pas de faire appel aux enseignes indépendantes s’il l’estime nécessaire. Une seule limite : l’entretien mécanique, réservé aux réseaux constructeurs ; pour le reste, pneus, carrosserie, vitrage, tout est possible. « Nous savons que certaines enseignes indépendantes sont capables d’assurer l’entretien mécanique. Encore faut-il qu’elles puissent prouver la réalité des tarifs très compétitifs qu’elles annoncent. Une réflexion est engagée sur ce sujet », avance Christophe Delivet.
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