« Nous avons opté pour les véhicules d’occasion » Ludovic Jambu, Universelles Rénovations

Comment s’organise votre parc ?

Notre société possède quatre camions-bennes : deux Mercedes et deux Iveco. Nous avons choisi ces marques parce que tous les maçons savent que ces modèles tiennent la route. Pour nos autres véhicules, nous possédons un 4X4 Toyota depuis le début des années 90 et une Clio. Ce sont des véhicules achetés sans crédit, que nous revendons au bout de cinq ou six ans pour la Clio. Pour sa part, le 4X4 continue de bien fonctionner.

Comment avez-vous acquis les camions ?

Nous avons testé plusieurs solutions. Soit nous achetons des véhicules neufs tous les ans : cela représente un coût important et ces véhicules sont « massacrés » sur les chantiers et perdent beaucoup de valeur, pour un prix d’achat aux alentours de 30 000 euros. Soit il y a la solution de trouver sur le marché, chez les concessionnaires ou auprès d’autres professionnels, des véhicules que l’on peut acheter entre 15 et 20 000 euros, avec environ 100 000 km au compteur. Dans ce cas, nous les achetons sans crédit et nous les utilisons pendant quatre ou cinq ans. Ils affichent alors 100 à 120 000 km de plus au compteur et se revendent facilement entre 7 et 8 000 euros à des professionnels. Ce sont des véhicules très faciles à revendre : une annonce sur le Leboncoin.fr trouve preneur en huit jours.

Quelle solution avez-vous choisie ?

Compte tenu des difficultés économiques, nous faisons attention à réduire les charges. Pour cette raison, nous avons opté pour les véhicules d’occasion. Et sur les chantiers, il vaut même mieux disposer d’un véhicule en état moyen. Comme certaines voitures, un véhicule trop neuf peut être mal considéré par les clients.